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Un air d'octobre. Aragon, Le Nouveau Crève-coeur

Publié le 12/02/2011

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aragon

Un air comme une traîne immense Un air qui ne finit jamais Un air d'octobre une romance Plus douce que le mois de mai Un air qui toujours recommence Tes yeux ont le mal d'horizon Fou qui trouve assez bleu l'azur A qui le ciel n'est pas prison Il faut aimer à démesure Ce n'est pas assez que raison Bel automne aux mains de velours C'est la chanson jamais chantée C'est la chanson de notre amour C'est la chanson des roses-thé Dont le cœur est couleur du jour Est-il assez profond sanglot Pour dire les déserts physiques Pareils aux ronds qu'on fait dans l'eau Les mots valent-ils la musique Du long désir au cœur enclos Un air Eisa de la démence Un air qui ne finit jamais Un air d'octobre une romance Plus doux que n'est le mois de mai Un air comme une traîne immense. Aragon, Le Nouveau Crève-cœur, 1948.

SUJET Vous présenterez de ce poème un commentaire composé. Vous pourrez étudier, par exemple, comment le style et la versification mettent en valeur le rapport surprenant qui sétablit entre l'intensité du sentiment et la saison d'automne.   

Première partie. La douceur de l'automne.

Deuxième partie. Un éternel recommencement.

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