Devoir de Philosophie

Alfred de MUSSET: On ne badine pas avec l'amour (Résumé & Analyse)

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

musset
A la suite de sa rupture temporaire avec George Sand à Venise, Alfred de Musset écrit en 1834 On ne badine pas avec l'amour. Après l'échec de La Nuit vénitienne en 1830, il écrit pour la lecture et non pour la scène. Son théâtre connut deux publications successives (1840 et 1854), sous le titre de Comédies et Proverbes. La première représentation d'On ne badine pas avec l'amour eut lieu le 18 novembre 1861 à la Comédie-Française. Camille joue avec l'amour que lui porte son cousin Perdican ; elle le refuse, le condamne ; jalouse, elle veut ensuite l'arracher à Rosette ; mais il est trop tard... On ne badine pas avec l'amour.
musset

« LES THÈMES MAJEURS L'inconsciente cruautéAttirés l'un par l'autre, des jeunes gens avancent, reculent : ballet du dépit amoureux qui, dans la comédie toujourset parfois dans la vie, finit bien.

Ce n'est pas le cas ici.

En outre, c'est d'une jeune fille qui n'est pas de leur milieuque ces jeunes nobles « se servent » ; la cruauté du jeu en est décuplée. L'amourL'amour vrai, non les « badinages », transcende les peines d'amour-propre : « On est souvent trompé en amour,souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pourregarder en arrière et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé.

C'est moi qui aivécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui » (Perdican, acte II, scène 5). Un monde de marionnettesCette pièce du Spectacle dans un fauteuil est à la fois « proverbe », comédie qui finit mal et conte moral.

Desmarionnettes s'agitent : les personnages secondaires (le baron, maître Blazius, dame Pluche, etc.) semblentgouvernés par des automatismes ; Camille a été déformée, Perdican est faible...

Un seul personnage existe, maismeurt de sa sincérité : la petite Rosette. L'ÉCRITURE Le mélange des genresRidicule des caractères secondaires, fantaisie raffinée du marivaudage entre les protagonistes, présence au fondd'un destin qui aveugle les héros et condamne leur amour en immolant Rosette : cette comédie cruelle relève biende l'esthétique romantique, où le grotesque se noue au lyrisme, voire au sublime. La variété des tonsMusset sait non seulement donner à chaque personnage un langage spécifique, mais aussi conférer aux deuxprotagonistes une multitude de tons et de registres qui sont autant de témoignages du génie de l'auteur.

Poésie etrhétorique, pathétique et simplicité, ampleur et concision, Musset parvient à concilier tous les contraires.

MUSSET, On ne badine pas avec l'amour (1834)On ne badine pas avec l'amour fut publiée dans la revue des Deux Mondes en 1834, mais représenté en 1861 à laComédie Française après la mort de Musset.

Cette pièce fut composée à l'époque du voyage en Italie avec GeorgeSand, juste avant leur rupture.

Ce drame romantique est l'une des œuvres l'est plus connues d'Alfred de Musset.

Ellese compose de trois actes et appartient au genre du proverbe dramatique.

La présence d'un chœur fait pencher lapièce vers le genre noble qui s'accommode mal avec le caractère général de la pièce : On ne badine pas avecl'amour est une comédie en prose qui finit mal. I. II. III. RESUME ACTE I ACTE II ACTE III LES PERSONNAGES CAMILLE PERDICAN ROSETTE LESFANTOCHES LOUISE LE CHŒUR DES PAYSANS LA PIECE I.ACTE I RESUME Des paysans, en chœur, saluent d'abord, assez plaisamment, le grassouillet Blazius, qui leur annonce le retour du filsdu baron, leur jeune seigneur, tout juste promu docteur, Perdican, dont il fut le gouverneur, puis, plutôtsarcastiquement, la maigrelette Dame Pluche, qui annonce l'arrivée de Camille, nièce du baron et cousine dePerdican, laquelle est sortie du couvent, où elle fut élevée, en vue de recueillir le bien légué par feu sa mère (sc.

1).Dans un salon du château, à Bridaine, le curé du village, qui aime bien boire et manger, mais qui n'a de cesse de luidénoncer le goût de Blazius pour la boisson, le baron annonce son intention de marier son fils à Camille.

Selon lesdispositions prises par le baron, les deux jeunes gens font simultanément leur entrée, mais, en dépit descompliments que lui adresse Perdican, Camille refuse d'embrasser son cousin (sc.

2).

Devant le château, le chœurs'imagine Blazius et Bridaine dînant, buvant et se disputant, tous les deux repoussés par Dame Pluche.

Apparaissentles deux jeunes gens.

Perdican, qui se plaint à Camille de la froideur qu'elle affiche envers lui, tente de l'émouvoir enl'invitant à aller retrouver avec lui les lieux communs de leur enfance heureuse, mais la jeune fille paraît demeurer. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles