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ANALYSE DE LA GRANDE CRISE DES ANNEES 30 PAR STALINE

Publié le 05/03/2012

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staline

 

 

 

A l’occasion des XVII et XVIIIème congrès du PCUS, respectivement en 1934 et 1939, Staline a exposé les conséquences de la crise générale des années 30 sur les rivalités impérialistes.

 

Un tel sujet ne peut laisser insensible à l’époque actuelle touchée par une telle crise également.

 

De plus, ces analyses ont l’avantage de provenir d’un  regard extérieur au monde capitaliste, qui n’existe plus désormais. Elles décrivent le processus irréversible par lequel la guerre se prépare, sur les plans économiques d’une part, et politique d’autre part. Elles expliquent aussi les relations de l’URSS avec les pays capitalistes en faveur de la paix.

 

staline

« dumping, pour se partager le monde.

Les Etats agresseurs se souviennent avoir été lésés et comptent reprendre leurs droits au détriment de l’Angleterre et la France. II – Aggravation de la situation politique internationale, faillite des traités des paix et nouvelle guerre impérialiste Dès 1934, les prémices de nouveaux conflits militaires apparaissent : politiques, économiques, nationalistes, protectionnisme qui met la libre concurrence aux oubliettes, tout en accentuant la lutte pour les marchés et le repartage du monde.

Le Japon inquiète et les bavardages sur le désarmement laissent place aux « affaires » sur le réarmement. Dès lors, la situation dans les pays capitalistes devient exaspérante pour les masses, et fait mûrir leur conscience, avec parfois des sursauts, comme en Espagne contre le fascisme, et en Chine contre la bourgeoisie. Les pays capitalistes craignent alors que leur propre démocratie pour les réprimer, tout en les abreuvant en vue de la guerre. Il convient donc de dénoncer le subterfuge populiste du « national-socialisme » allemand qui n’a rien de socialiste.

Il s’agit moins ici de la trahison de la social-démocratie que de l’impuissance de la bourgeoisie à maintenir le parlementarisme et la paix.

La guerre est pour elle la dernière miette d’espoir pour sortir de la crise.

Elle peut aussi conduire à la remise en cause du capitalisme dans certains pays, comme en 1917 en Russie. Des milieux politiques bourgeois projettent de « se refaire » en anéantissant une grande puissance.

Ils oublient l’exemple de l’Allemagne, avec la haine qui s’y est instaurée suite à la conclusion de la première guerre mondiale.

Et ceux qui envisagent de se partager une Chine inorganisée oublient que c’est la même attitude au début de 19 ème siècle, à l’égard de l’Allemagne et de l’Italie qui a mené à leur unification en Etat indépendant, mais aussi à la haine contre leurs oppresseurs.

D’autres comptent sur le règne d’une race supérieure, un peu comme les romains l’envisageaient sur les ancêtres des allemands et des français.

La chute de Rome face à l’union des soi-disant « barbares » n’a-t-elle pas servi de leçon ? Enfin, ceux qui comptent de partager l’URSS oublient la leçon donnée à Churchill en 1919, avec la création de comités d’action révolutionnaires en Europe, qui s’en est suivie. Mais est-ce à dire que la politique bourgeoise est dans une impasse définitive, et qu’il suffit d’attendre la victoire de la révolution ? En référence à Lénine, il est rappelé que s’il n’y a pas un parti révolutionnaire du prolétariat assez fort et autoritaire pour entraîner les masses, la bourgeoisie saura diviser et entraîner les exploités à sa botte. En 1939, la situation empire avec une extension de la guerre.

Le régime de paix d’après guerre a volé en éclat.

Les trois agresseurs ( Allemagne, Japon, Italie ) ont déchiré les traités consécutifs à la 1 ère guerre impérialiste, et ont quitté la SDN.

Et aussi étonnant que cela puisse paraître, ils ont pu profiter de la neutralité de la France, l’Angleterre et les Etats Unis.

Sous couvert de «coopérations » entre Berlin, Rome et Tokyo, et sous forme de pacte «anti- komintern ».

Le Japon a conquis une partie de la Chine, idem pour l’Allemagne avec l’Autriche, pour l’Italie en Ethiopie, et pour l’Allemagne et l’Italie en Espagne.

Et tout ce partage du monde sans réaction de la part des non-agresseurs, pourtant plus forts, pris tous ensembles, que les Etats fascistes.. »

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