Après la pluie - Tiré du recueil « le miroir des jours » d'Albert Lozeau

Dans ce quintile aux rimes embrassées, l’auteur parle pour le lecteur, car il n’y a pas de pronom personnel. Il décrit la nature et ses composantes, c’est-à-dire l’astrologie et la renaissance. Cette dernière constitue en quelques sortes la naissance après la mort puisque la forme du discours est descriptive et que l’auteur associe la fin du cycle de la pluie au beau temps qui s’en suit. La poésie d’Albert Lozeau lui a voulu une place au sein de la littérature du terroir du Québec. Cette poésie était à l’époque très valorisée aux yeux de l’église et de l’état, car son but principal était de promouvoir la vie paysanne et l’agriculture lorsque les Canadiens étaient à leur début avec le domaine de l’industrialisation et qu’ils devaient faire face à l’exode rural. Ces strophes sont donc écrites dans un mouvement culturel et dans un contexte historique, mais sans parler d’histoire, il décrit seulement la beauté de la nature.    L’astrologie  Tout d’abord, mon premier axe d’étude concerne l’astrologie, car dans ce poème l’auteur fait souvent référence à ce que l’on retrouve dans le ciel. Par exemple dans le premier vers, lorsqu’il dit : « Le ciel est bleu. Le soleil luit. « On peut voir que le lexique de l’astrologie est très présent, on peut également retrouver des mots comme; luit, lumière, mirera, soleil, étoile, et lune pour expliquer cette relation entre la nature et les astres. De plus, dans le troisième vers, le fait que les verbes soient employés au futur est pour expliquer ce que deviendra le temps en fin de journée. On peut le constater avec cet exemple;« La lune, ce soir, dans les mares Mirera son visage bleu, Quand les étoiles peu à peu Paraîtront les floraisons rares. « Dans ce vers, l’auteur démontre bien le lien entre la nature et l’astrologie, car on peut voir qu’Albert décrit en quelques sortes la température qui sera très agréable lorsque le soir apparaîtra puisqu’il associe les étoiles à des fleurs qui sont rares. Il s’agit également d’une allégorie, puisque la lune ne possède pas de visage on peut donc remarquer que dans ce poème le poète fait allusion au surréalisme, car on peut se faire des images dans notre conscience. Dans un même ordre d’idées, un ordre de complexité décroissante est présente on peut le démontrer en observant le lexique des astres, où il parle en premier lieu du soleil, ensuite de la lune et finalement des étoiles. Le deuxième vers réfère aussi à cet axe lorsqu’il dit : « Les vitres ont des perles d’eau Rondes et pleines de lumière,.. « c’est un peu comme s’il décrivait le soleil qui reflète sur la vitre, ce qui rend les gouttelettes d’eau lumineuses.    La renaissance  Ensuite, mon autre axe d’étude à trait à la renaissance, ce qui veut dire que le poète associe la fin de la pluie à la naissance, puisqu’il décrit les différentes composantes de la nature et leur fonctionnement après la pluie. Dans ce texte, on retrouve entre autre le lexique des quatre éléments, soit le soleil ou les astres qui représentent le feu, le vent qui représente l’air, l’île ou la terre et la pluie qui constitue l’eau. Après la pluie, on peut voir que la nature se sent bien, car elle a été exposée à ce besoin qu’elle avait de boire et de se déchaîner pour ensuite donner à ses composantes l’énergie nécessaire pour poursuivre ses activités. Avec le vers qui dit : « Il a plu. Les feuilles s’égouttent. Le vent passe à tout petit bruit. Les fleurs des prés embaument toutes. « L’auteur fait aussi allusion en quelques sortes à la naissance du beau temps et des bien fait qu’il procure sur la flore terrestre, on peut le constater avec les mots du lexique de la flore soit, feuilles, fleurs, prés, floraisons, arbres et l’herbe. Et avec le vers qui dit : « La terre n’est plus qu’une odeur Qui monte vers l’azur tranquille, Fraîche maintenant comme une île, Purifiée et sans ardeur. «, le poète fait la comparaison de la relation entre la thématique et ses deux divisions en démontrant qu’après la pluie, l’odeur qui se dégage de la terre monte vers le ciel ou vers les astres, et il associe le ciel à une île déserte au moment où les précipitations sont passées. De plus, le lexique de l’eau est très présent dans ce poème d’Albert Lozeau, car on n’y retrouve les mots (plu, égouttent, eau, mare, humide, mer), ce qui vient confirmer la relation qui existe entre les astres et la naissance de la nature, puisque c’est le ciel qui fournit à la terre son eau. Avec le vers qui dit : « L’herbe est humide au bord des routes, Où les arbres font un ciel vert Qui frissonne comme la mer. Il a plu. Les feuilles s’égouttent. «, Ici l’auteur compare le bruit des feuilles qui s’égouttent au bruit de la mer.    Tout bien considéré, la nature possède bien des caractéristiques qui vont au-delà de la faune et de la flore, les astres lumineux ont aussi leurs effets sur le bon déroulement des conditions météorologiques. De là, la relation qui s’établi dans ce texte entre le sol et les cieux défini bien ce qu’est le cosmos dans un ensemble plus vaste. De plus, on peut dire que l’eau est essentielle à la vie des êtres humains, car sans elle la terre n’est rien, elle ne peut pas vivre sans cet élément. En somme, l’univers est un tout constitué de plusieurs déterminants qui assure son bon fonctionnement.