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Autres séjours de Jean-Claude Pirotte (commentaire)

Publié le 17/09/2011

Extrait du document

Le titre «  Autres séjours « fait référence aux  différentes phases dans la vie du personnage, de sa naissance à la mort et la montée vert le ciel.

C’est un peu comme si l’auteur écrivait son journal intime en utilisant exclusivement des poèmes.

Les thèmes principaux sont : la mort, le regret, le doute sur lui-même, il se dédouble (entre son moi et son âme), le temps qui passe. Le chagrin remet tout en question et donne naissance au dilemme : quelle partie de moi est la vraie ?

« Il y a souvent rapport à l’enfance donc au temps qui passe « les nouvelles sont jamais aussi fraiches que l’aube ».p :16.

C’est comme si tout ce qui était important se passait pendant l’enfance, le reste ne compte pas, après il n’y a pas de vie. On retrouve aussi longuement le symbole du chat (pages 37 à 93), tout au long d’une cinquantaine de poèmes, parle de la mort d’un chat.

Celui-ci relie les cieux à la terre, il voyage, il est maitre du temps.

Un chat est libre comme lorsqu’on meurt, l’esprit est libre , l’auteur aspire au moment de sa mort.

Il parle de la mort d’un chat, seuls les animaux ont une âme dit t’il.

Le chat n’est il pas la personnification de son âme , de son double ( pages : 42,46,48) ? A la fin, son corps revient à la nature comme « ses chemins d’eau vont à l’envers aux prairies liées » L’ombre (ses souvenirs, sa vie) est enterrée mais son esprit est libre et le vent l’emporte, il est temps pour lui d’autres séjours, c’est le printemps , il renait ailleurs comme la nature renait. A la page 132, il reprend les éléments d’un poème de Victor Hugo (flèche du Parthe) Dans la troisième partie, il y a personnification du polder .

Le polder est quelque chose de puissant qui détruit.

La nature reprend le dessus.

Il y a beaucoup de références au temps qu’il fait où le soleil est rare (page 145), aux paysages de la mer du nord pour exprimer ses sentiments .

Son paysage intime s’assombrit.

On éprouve de la pitié pour l’auteur.

Tout est pathétique , la référence à la mort est omniprésente.

(l$*Voir page 140 141).

Le cimetière qui entoure l’église, c’est sinistre, tout est mort autour de l’église qui est la dernière chose qui relie les hommes à Dieu. L’auteur semble être en crise de déconstruction pour essayer de se retrouver lui-même, de se reconstruire, il ne sait plus si il est bon ou mauvais, si il est mort ou vivant, ici ou ailleurs.. »

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