Bernard Palissy

« VALOIS Henri II LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES Bernard Palissy et ses «rustiques figulines» Bernard Palissy a 29 ans lorsque la découverte d'une coupe bouleverse le cours de son existence.

Malgré sa modeste condition, c'est avec «les dents», selon sa propre expression, que l'artiste n'a de cesse de retrouver la recette de fabrication de l'émail blanc.

Après de longues années de recherches et d'expérimentation, brûlant ses meubles et le plancher de sa maison pour alimenter son four, il va découvrir le secret de la composition des émaux.

S1 a influencé la production contemporaine de plusieurs ateliers, c'est surtout au XIXe siècle que des céramistes l'ont copié avec succès.

111 vers 1550 A u Moyen Age, la céra- mique employée est la.

poterie.

On rend - la terre po- reuse imperméable en la rè- couvrant d'un enduit siliceux vitrifiable appelé glaçure.

Cette sorte d'émail transpa- rent contient de l'oxyde de plomb permettant de fixer les couleurs, mais reste transluci- de.

Pendant que l'Occident se contente de ces poteries, les Arabes cherchent à obtenir une céramique à surface blanche.

Ils trouvent la solu- tion en mêlant à la silice et au plomb de l'oxyde d'étain qui opacifie et blanchit l'émail, dit alors «émail stannifère».

Cette technique appelée faïence, importée en Italie via l'île de Majorque, va révolu- tionner le monde occidental de la céramique.

Elle est transmise aux Français par des Italiens venus travailler à Ci-dessus, portrait sur velin de Bernard Palissy (anonyme, XVI' siècle) conservé au château d'Ecouen.

Lyon, Nevers, et Paris.

Autodi- dacte intuitif, Bernard Palissy refait ce parcours en solitaire, tel un alchimiste, à la quête, sa vie durant, de la maîtrise des émaux.

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