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Le bilan de la Seconde Guerre mondiale ?

Publié le 27/02/2008

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La capitulation de l'Allemagne le 8 mai 1945, puis du Japon le 2 septembre, met fin à la Seconde Guerre mondiale qui avait débuté six années auparavant. Le bilan du conflit est très lourd tant au point de vue humain que matériel et économique. C'est l'ampleur de la catastrophe, puis la découverte des camps d'extermination et du génocide qui incitent les pays vainqueurs, l'URSS, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France à organiser un tribunal international pour juger les responsables de ces crimes contre l'humanité, et à créer une nouvelle organisation internationale pour la paix.

« • La séduction de l'abondance américaine— L'efficacité de l'économie et de l'organisation américaines qui ont été l'arsenal des démocraties estimpressionnante.— La richesse matérielle des États-Unis fascine des populations qui viennent de subir des années de privations. • La tentation du communisme— L'analyse marxiste apporte une explication « logique » aux malheurs qui ont frappé l'humanité : la misère desmasses serait due à « l'exploitation capitaliste », la crise économique des années trente serait la conséquenceinéluctable des « contradictions » du capitalisme, et la guerre aurait été provoquée par les dirigeants capitalistespour sauve- garder leurs intérêts et leur domination.— Le socialisme de type soviétique édifié par Staline, incarné par l'URSS présentée comme le « paradis destravailleurs », et auréolé par sa victoire contre le fascisme répond à l'attente de ceux qui, depuis un siècle,attendent « les lendemains qui chantent ». • La nostalgie de l'humanisme européenMais l'humanisme d'une démocratie amendée, associant liberté personnelle et solidarité sociale et économique,apparaît encore possible à bien des Européens qui se méfient autant du matérialisme de la civilisation américaine quedu totalitarisme du modèle bolchevique. DE NOUVELLES GRANDES PUISSANCES I.

L'APOGÉE DES ÉTATS-UNIS • Une imposante puissance économique et financière— Elle apparaît d'autant plus nettement dans un monde dévasté.— Le potentiel de production des États-Unis a encore été renforcé par la guerre.

En outre, leur stock d'or, les deuxtiers du monde, assure la suprématie mondiale du dollar.• Une supériorité militaire— Leur monopole nucléaire les met en position de force par rapport à l'URSS.— Mais le rapatriement de la plupart des G.I.s, affaiblit leur position sur le continent européen face à l'Armée rouge.— En revanche, leur puissance militaire semble sans rivale en Asie. 2.

LA NOUVELLE PUISSANCE DE L'URSS, PATRIE DU SOCIALISME • Une victoire payée au prix fort— Le territoire soviétique a été ravagé par les combats (tactique de la « terre brûlée », exactions allemandes etâpreté des combats).— Elle compte près de 20 millions de morts, soit le dixième de sa population.• Mais des gains territoriaux et des réparations— L'URSS a récupéré près de 800 000 km2 de territoires comptant près de 25 millions d'habitants : la partieméridionale de la Finlande, les Pays baltes, la partie orientale de la Pologne et la Bessarabie récupérés entre 1939 et1940, puis une partie de la Prusse orientale qui lui est concédée en 1945.— Les réparations que devra fournir l'Allemagne lui sont prioritairement destinées.

Les Soviétiques prélèvent d'ailleursimmédiatement, dans leur zone d'occupation, le maximum de matériel industriel et de transport qu'ils expédient dansleur propre pays dévasté.• Une nouvelle puissance militaire et idéologique— La puissance de l'Armée rouge a été révélée par sa victoire de Stalingrad et par son rôle décisif dans la victoirefinale.

Elle bénéficie désormais d'une position privilégiée au coeur du continent européen.— Le prestige politique de l'URSS et de Staline sont sortis considérablement renforcés par le courage dont le peuplesoviétique fit preuve dans la lutte contre le nazisme.— L'influence de l'URSS est prédominante dans l'ensemble des pays de l'Est, libérés par l'Armée rouge, et où lescommunistes accaparent les postes clés.— Les partis communistes de France et d'Italie comptent des centaines de milliers d'adhérents, rassemblent près duquart des suffrages électoraux, participent aux gouvernements et contrôlent les principaux syndicats. LE DÉCLIN DE L'EUROPE 1.

L'EUROPE ANNÉE ZÉRO • Les pertes humaines— La deuxième guerre mondiale fut, avant tout, la deuxième guerre civile européenne en moins d'un quart de siècle.L'Europe compte près de 15 millions de morts (URSS non comprise).— La Pologne, le « pays martyr », qui déplore 6 millions de morts, soit 20% de sa population, et la petiteYougoslavie, avec 1,7 million de morts, sont les plus touchées.— L'Allemagne a payé de près de 6 millions de morts la folie meurtrière de ses dirigeants et son adhésion au nazisme.• Des exigences d'indépendance après la victoire— Les nationalistes proclament l'indépendance en Indochine et aux Indes néerlandaises ; ils récupèrent des armesprises sur les Japonais.

— Les Américains réaffirment leur position anticolonialiste : ils donnent l'exemple enrenonçant à leur propre protectorat sur les Philippines, décident que l'Italie et le Japon vaincus seront privés de. »

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