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Biographie: l'enfance et la jeunesse de Blaise PASCAL

Publié le 14/07/2011

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Biographie: l'enfance et la jeunesse de Blaise PASCAL

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« des aides, charge qui confère lanoblesse.Vers 1616, il épouse la fille d'un marchand local, Antoinette Begon. Ils ont quatre enfants, dont trois seulement survivent, Gilberte (1620), Biaise (1623) et Jacqueline (1625).Antoinette Begonmeurten1626. La tradition familiale rapporte des anecdotes surprenantessur l'enfance de Biaise.

A deux ans, l'enfantne peut voir «d'eau ni d'autres liqueurs »ni ne peut« souffrir son père et sa mère ensemble, quoiqu'il les vîtfort bien l'un etl'autre séparément ».Il est « sec comme les enfants qui sont en chartre», de sorte que l'on n'en attend plus que la mort. On lecroit ensorcelé; les soupçons tombent sur une vieille femme «à qui l'on faisait la charité dans la maison ».D'abord sceptique, Etienne Pascal convoque la vieille, la houspille un peu et l'engage àguérir son fils.

« On peut mettre lesort sur une bête », dit-elle, et d'assassiner un pauvre matou en le jetant par la fenêtre : «Il tomba roide mort. »Elle fabrique ensuite avec quelques herbes une espèce de gâteau qu'elle placesur le nombril de l'enfant, qui finit par guérir et supporter de voir « son père etsa mère ensemble sans effroi ».Que penser de cet étrange récit ? Il remonte à Gilberte Pascal, source qui semble une garantiede vérité.

En toutcas, dès l'enfance, Biaise a une santé fragile. En1631, les Pascal quittent Clermont pour Paris. Etienne Pascal vend sa maison en 1633 et résilie sa charge. La rupture n'est pour tantpascomplète : il conserve en Auvergne des liens et de nom breusesrelations, et il y retourne régulièrement plusieurs années durant.

Le choix de Paris n'est pas dû au hasard : outre que de nombreux Auvergnats s'y installent, la vie culturelletrès active de la capitale a certainement attiré le savant humaniste qu'est Etienne Pascal. La famille s'installe d'abord rue des Juifs, puis rue de la Tissanderie près du Marais, enfin rue Neuve-Saint-Lambert, àpartir de1634.

Etienne trouveà Paris un milieu savant dans lequelsaréputation est vite faite.

Le père Mersenne,minime qui dirige une académie de géomètres, lui dédie son Traité des orgues (1635) en termes flatteurs : «Soit que l'on considère la pra tique des mécaniques, ou leurs raisons, etparticulièrement celles de l'harmonie, ilserait très difficile de trouver un homme qui les entende mieux que vous. »C'est àEtienne, et non à son fils, qu'il faut. »

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