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BOILEAU (1636-1711): Vie et oeuvre

Publié le 08/11/2011

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1. - Boileau est né à Paris, en pleine Cité, quinzième enfant d'un greffier au Parlement. Il a grandi dans un milieu de bourgeois hommes de loi. Adolescent mélancolique, il entreprit et abandonna des études de théologie, puis se fit recevoir avocat. Mais à dix-neuf ans, il perdit son père, hérita de quoi vivre indépendant et suivit en toute liberté sa vocation de poète.

boileau

« qui réunissait chez lui une sorte d'Académie.

Ayant écrit ses premières satires, Boileau les lut chez Mm• de Guénégaud, chez le duc de Brancas.

5.

- C'est un démon bien personnel qui avait fait Boileau satirique ; il eut tout jeune la haine d'un sot livre et tout jeune il brQla de publier ses jugements.

Il avait l'amour du vrai et du juste ; il s'indignait du faux, du frivole et du bas ; et il a renforcé ces deux penchants par une connaissance passionnée d'Horace et de Juvé­ nal.

La Satire a été dans ses mains l'arme de la vérité et de la justice.

6.

-Dès ses débuts, il déchira les poètes qu'il trou­ vait mauvais : Chapelain et ses épopées sans vie, Cotin et ses petits vers tarabiscotés, Quinault et les fades dou­ ceurs de ses tragédies, Théophile, Boursault, l'abbé de Pure, tous négligés et subtils, sans.

naturel ni vérité, malgré des réussites partielles.

En revanche, il épar­ gnait Corneille et louait Molière.

7.

- Il n'a pas été essentiellement pamphlétaire; il n'a pas eu le goQt de médire pour médire; la preuve en est qu'il s'est rarement attaqué à la vie privée, qu'il n'a pas eu de rancunes personnelles.

n a pu très légitime­ ment proclamer dans la Satire IX que ses critiques n'étaient pas méchantes et ne piquaient que les œuvres sans jamais toucher à l'honorabilité de leurs auteurs.

8.

- S'Il n'a pas hésité à prodiguer des noms de gens à honnir; c'était franchise de l'époque; mais à vrai dire, il y a eu là, de la part de son exubérante jeunesse, un goQt du jeu, qui lui faisait quelquefois choisir ses vic­ times au hasard ou pour la rime : on voit les noms chan­ ger selon les éditions.

{!.

- Toujours est-il qu'un critique véritable se dissi­ mula dès le début sous le satirique, car le stock de noms dans lequel il puisa représentait l'ensemble des défauts et des vices qui menaçaient alors la santé dEl.

notre lit­ térature : voilà les vrais ennemis du satirique , qui se fit de son genre littéraire la plus noble conception.

Les Satires furent une véritable croisade contre les préci~ux.

les emphatiques et les subtils, les rhétoriqueurs du. »

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