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Catherine de Médicis

Publié le 27/02/2008

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Celle qui devait donner trois rois à la France et la diriger dans de si tragiques circonstances voit le jour à Florence le 13 avril 1519. Très jeune, elle épouse le duc d'Orléans, le futur Henri II. Elle n'est pas une épouse heureuse: Diane de Poitiers, la favorite du roi, la relègue au second plan. La mort subite d'Henri II, en 1559, l'expose, elle et ses enfants, aux ambitions rivales des grands du royaume, divisés par les querelles religieuses. Son fils, le chétif François II, subit l'ascendant du puissant duc de Guise, chef du parti catholique. Catherine est fort libérale pour son temps; soucieuse des intérêts de l'Etat, elle comprend les périls qui menacent l'autorité royale et veut maintenir le trône au-dessus des factions.

« LA VIE DU ROI 5 décembre 1560 Catherine de Médicis, une reine impitoyable Catherine de Médicis a 40 ans lorsqu'elle se retrouve veuve.

Son mari, Henri Il, mortelle~ ment blessé lors d'un tournoi laisse sur le trône son fils aîné François Il, âgé de 14 ans et incapable de gouverner.

Les rênes du pouvoir échoient à sa mère, Catherine de Médicis , une femme de pouvoir impitoyable.

M algré sa dou l eur, la reine Catherine se dresse fiè­ rement , auréolée de ses voiles de deuil.

Jusqu'ici elle s 'est tout au plus montrée bonne administratrice lorsque la régence lui a été temporai­ rement confiée, en 1552 alors qu'Henri Il guerroyait contre Charles Quint.

Nul n'imagine qu'elle va révéler d'exce ption- ~ nelles capacités politiques .

o > ~ Elle veut réconcilier "' les Français Fille du Florentin Laurent Il de Médicis, Catherine a su très tôt tirer profit des leçons de son beau-père François Jer et de son mari , Henri Il.

Elle n 'a régné que sur ses enfa nts, qui l'ido lâtrent et la craignent, mais va désormais se battre bec et ongles pour eux et pour le prestige de la royauté .

Préférant toujours la négocia­ tion à l'affrontement, Catheri- 0 ] a.

ne de Médicis s'efforce de res­ ter au-dessus des clans et des partis, qu ' ils soient Guise ou Condé, c'est-à-dire catho­ liques ou protestants.

En 1560, à la mort de son fils François Il , elle devient ré­ gente du jeune Charles IX (âgé de 10 ans).

Elle est « gouver­ nante de France » , et avec l 'appui de son chancelier, le tolérant Michel de L'Ho sp ital, AIMÉE PUIS HAÏE Catherine de Médicis est fille de Laurent II de Médicis , duc d'Urbino , et de Madeleine de La Tour d'Auvergne .

Tous deux meurent de la syphilis quelques semaines après sa naissance, laissant la petite Catherine orpheline.

Alliée à la famille de France par sa grand -mère, Catherine de Bourbon , la jeune duchesse est aussi la petite -nièce de Jules de Médicis , le pape Léon X, et la petite -cousine du pape Clément VII, qui l'appelle , officiellement et familièrement, «ma nièce» .

Cette riche héritière épouse , à l 'âge de 14 ans , le futur Henri Il.

Bien que certains Grands considèrent ce mariage avec une fille de banquier comme une mésalliance , Catherine est vite appréciée à la cour pour sa gaieté et sa culture .

Devenue régente et souveraine toute -puissante , elle sera haïe autant qu'elle a été aimée .

Tout geste de conciliation envers les uns réveillant aussitôt la vindicte des autres.

elle va travailler à réconcilier les Français désunis par les guerres de religion .

L'Édit de janvier 1562, pui s le traité de Saint -Germain , en 1570, accor­ dent aux protestants une rela­ tive libert é de con science et de culte.

Infati gable, elle arpente les chemins du royaume et se rend en ambassade de pro­ vince en province .

Elle écrit. »

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