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Les certitudes de la conscience ont-elles de la valeur ?

Publié le 20/07/2005

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conscience
.) Le ça ignore les jugements de valeur, le bien, le mal, la morale. Le facteur économique ou (....) quantitatif, intimement lié au principe de plaisir, domine tous les processus>>. (Nouvelles conférences sur la psychanalyse) Le Moi. <Psychologiquement, la certitude représente l'état d'esprit à l'égard d'un jugement qu'il tient pour vrai sans aucun mélange de doute. Cet état peut concerner soit un jugement tenu pour évident par lui-même, soit un jugement démontré ou jugé tel. On peut parler dans le premier cas de certitude immédiate ou intuitive, et dans le second cas de certitude médiate ou discursive. Si nous parlons des certitudes de la conscience, nous parlons alors de ces états de conscience, de ses actes, de ses pensées. Dans quelles mesures ce que nous sentons, ressentons, pensons avec certitude immédiate ou discursive a-t-il de la valeur? Les certitudes de la conscience ont-elles de la    valeur. S'interroger sur la valeur de nos différents actes de conscience consiste alors à se demander si tels moments de la conscience ont sont digne non seulement de sens mais aussi de vérité. Peut-on alors douter de ce que donne la conscience: mon existence, ma prise de conscience, le sens et la présence au réel? Les certitudes de la conscience, à savoir l'une des toutes premières le cogito, peuvent être remises en cause, et ne plus valoir?  La conscience , à l'origine de nos certitudes, peut-elle être remise en cause? A quoi tient la valeur de ce qui se donne comme certitude dans la conscience? Que faire alors de nos incertitudes?

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