2.
Doit-on laisser les gens avoir
ces illusions ?
3.
Ces illusions sont-elles
nécessaires à la vie ?
4.
Chacun peut-il avoir des
illusions différentes ? (À rapprocher, par exemple, du sujet « À chacun sa
vérité »)
Problématisation :
Si la chimère est quelque chose d'illusoire, quelque chose
qui n'a pas de rapport à la réalité, comment peut-elle être souhaitable,
voire nécessaire pour vivre ? Croire en des chimères, n'est-ce pas refuser
d'affronter la réalité et de rechercher la vérité ? N'est-ce pas, en quelque
sorte, une tentative de fuir la vie ?
Proposition de plan :
1.
Analyse du sujet :
l On peut commencer par remarquer que ce sujet fait écho au poème de Baudelaire intitulé « Chacun sa chimère «. Il peut être intéressant de se reporter à ce poème. Il peut, par exemple, nous donner l’idée que les chimères (ici l’espoir, en particulier) sont à la fois écrasantes et indispensables à la vie. C’est une contradiction fondamentale.
l Il faut également commencer par chercher la définition de ce qu’est une chimère, au sens propre et de façon imagée. Au sens propre, une chimère est un monstre fabuleux (c’est-à-dire imaginaire), un mélange de lion et de chèvre. Au sens figuré, il s’agit d’un projet séduisant mais irréalisable, d’une utopie, d’une illusion.
l Ce n’est qu’à partir de se moment-là que l’on peut passer à l’analyse proprement dite du sujet.
l Le forme interrogative suppose qu’on s’interroge sur le bien-fondé de la remarque « à chacun sa chimère «. Peut-on dire « chacun sa chimère « comme « chacun ses goûts «, par exemple ?
l Quelles sont les questions que pose ce sujet ?
1. Tout le monde a-t-il des projets irréalisables, des espoirs vains ?
2. Doit-on laisser les gens avoir ces illusions ?
3. Ces illusions sont-elles nécessaires à la vie ?
4. Chacun peut-il avoir des illusions différentes ? (À rapprocher, par exemple, du sujet « À chacun sa vérité «)
Problématisation :
Si la chimère est quelque chose d’illusoire, quelque chose qui n’a pas de rapport à la réalité, comment peut-elle être souhaitable, voire nécessaire pour vivre ? Croire en des chimères, n’est-ce pas refuser d’affronter la réalité et de rechercher la vérité ? N’est-ce pas, en quelque sorte, une tentative de fuir la vie ?