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Chine : villes et campagnes

Publié le 27/02/2008

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Cependant, les autorités ne parviennent pas à réguler les prix qui oscillent brutalement. C’est ainsi que se multiplient les disparités sociales et régionales entre ceux qui parviennent à effectuer des cultures plus lucratives que les grains, ceux qui montent de petites entreprises rurales et ceux qui restent entièrement dépendants des achats de l’Etat.

Avec la fin de l’égalitarisme maoïste, on assiste à la fois à l’éclosion d’un capitalisme rural très actif (les petites entreprises rurales non-agricoles se multiplient) et à l’extension de la pauvreté des ruraux laissés-pour compte (100 millions de Chinois ruraux se trouvent au-dessous du seuil de pauvreté).

2. Les villes connaissent une croissance encore limitée

Si la base de la civilisation chinoise est fondamentalement rurale, les villes y jouent depuis des siècles un rôle important. C’est là que se développèrent les techniques artisanales et manufacturières.

Avec les changements économiques, on assiste à un afflux de population vers les villes déjà surpeuplées et sous-équipées. Les problèmes d’équipement constituent un défi pour l’avenir, car il est certain que les villes chinoises vont s’accroître considérablement dans les années qui viennent.

► A. Beijing et Shanghaï, les deux grandes villes chinoises

45 villes dépassent le million d’habitants, à commencer par Shanghaï qui est depuis longtemgs la plus importante (12 millions d’hab dans l’agglomération), suivie de Pékin (10 millions d’hab dans l’agglomération).

Entre la « capitale du Nord » (Beijing) et la « ville avant la mer » (Shanghaï), les oppositions sont multiples.

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« 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ~ A.

Paysans de quarante siècles A la fin des années 80, près de 75 % des Chinois vivent dans les villages et les bourgs ruraux et la population active agricole se maintient à 55 % du total des actifs.

Cependant le nombre absolu des travailleurs agricole commence à décroître, étant passé sous la barre des 300 millions en 1987.

- La richesse du sol est l'objet de soins constants et ancestraux.

Les pay- ages et régions agricoles ont été façonnés pour s'adapter à la violence de la nature (inondations, sécheresses ...

).

Les zones planes fluviales, côtières, sont densément peuplées (500 à 700 hab/km 2 ) et minutieuse­ ment aménagées; les montagnes constituent des limites naturelles moins occupée mais où les aménagements des versant s en terras es sont remar ­ quables; l'oue test semi-aride.

- Le, problème permanent de la Chine est le manque de terres arables , à peine 15 % de la superficie du pays sont cultivés.

La nourriture dan les campagnes se compose pour les deux tiers de céréales, tubercules et légumes, dans ce pays où l 'ag riculture reste essentiellement une céréali­ culture.

Les oléagineux et les plantes industrielles progressent, ain i que la pisciculture et la pêche maritime.

- L'élevage est surtout représenté par la production porcine, qui occupe le 1er rang mondial avec 380 millions de têtes en 1992, c'est-à-dire 40 % du troupeau mondial.

~ B.

La décollectivisation des structures agricoles Les réformes de 1979 à 1982 ont boulever é les structures collectives de production agricole en faisant la promotion du système des responsabili­ tés.

Cent quatre -vingt million s de familles sont so1ties des >, soit 800 millions de ruraux dont les conditions de vie et de travail furent modifiées notablement.

Après 1982, on assiste au retour à l'exploitation individuelle sur de terres qui restent propriété collective.

Les familles paysannes , qui doivent respecter certaines disciplines de planification des cultures et satisfaire aux livraisons de l'État, deviennent de fait locataires des terres villa­ geoises.

Chaque famille paysanne s'efforce de construire sa maison, dont la possession lui est maintenant garantie.

1 ~ C.

Nom·eiJes formes de la production 1 1 Immédiatement après les réformes , les récoltes progressent considérable­ ment (400 million de grains en 1984, doublement des rendements de coton) avec un relèvement des prix agricoles ce qui entraîne une éléva­ tion générale du niveau de vie dans le campagnes, avec la construction de nouvelles maisons, de routes et autres équipements.

les pays en développement l. »

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