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Chronologie de l'histoire romaine

Publié le 23/04/2012

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chronologie

La conquête de l'Italie impose le contrôle des côtes pour prévenir les invasions, ainsi que celui des mers limitrophes. D'où le conflit entre Rome et Carthage qui, après les trois guerres puniques, aboutira à la destruction de la colonie phénicienne. Rome, en s'installant dans le bassin de la Méditerranée occidentale, entre en conflit avec les puissances hellénistiques de l'Est. Dès le deuxième siècle avant notre ère, la cité du Tibre domine le monde antique.

Les conquêtes n'enrichissent qu'une minorité ; la masse des citoyens s'appauvrit. Les paysans italiens, occupés au loin par des guerres trop longues, sont ruinés économiquement par l'importation des blés étrangers. Il se constitue alors une armée de métier dont les tendances anarchiques amènent un siècle de guerres civiles. Les Italiens acquièrent droit de cité. Les pirates rendent la mer peu sûre, mais sont les meilleurs fournisseurs d'esclaves pour les propriétaires des latifundia. Avec Pompée, remise en ordre de l'Orient ; avec César, conquête de la Gaule ; annexion enfin de l'Egypte par Octave, le futur empereur Auguste. Triomphe du pouvoir personnel sur l'oligarchie sénatoriale. Crise morale.

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« tants d'Albe-la-Longue.

centre d'occupation le plus ancien des ltaliotes (lndo-Européens).

Sources légendaires.

Pre­ mier roi Romulus, fils du dieu de la guerre Mars et de Rhéa Sylvia, descendante du héros troyen Enée.

D'après la tradition, il tue son frère Rémus et fournit des femmes à ses sujets par le rapt des Sabines.

753- Rome sous les rois.

Toute cette histoire est à dégager 510 des légendes.

Succession traditionnelle: Romulus, Numa Pompilius (organisation religieuse: collège des Pontifes, des Augures, des Vestales, etc.).

Tullus Hostilius (détruit Albe-la-Longue après la victoire des 3 Horaces sur les 3 Curiaces), Ancus Marcius (création du port d'Ostie), Tarquin l'Ancien (originaire d'Etrurie; construction de la Cloaca Maxima et du Circus Maximus), Servius Tullius (construit, semble-t-il, le mur d'enceinte autour de la ville des sept collines et remplace la vieille division de la cité en Curies par une nouvelle répartition militaire des ci­ toyens : cinq classes réparties en 19 3 centuries), et enfin Tarquin le Supe~be (falsification des livres sibyllins ; viol de Lucrèce par Sextus Tarquinius, fils du roi).

b) Débuts de la république Expulsion de la dynastie royale étrusque des Tarquin (Lucius Junius Brutus, chef probable des révolutionnaires).

510 Rome devient République.

Deux consuls, élus pour un an.

L'influence culturelle étrusque reste forte.

Guerre du roi étrusque Porsenna contre Rome ; aspect très légen­ daire (Horatius Coclès, Mucius Scaevola, Clélie) destiné à masquer la défaite.

Les fils de Porsenna établissent leur camp contre les Latins et les Grecs de Cume (lieu de rési­ dence de la Sibylle, sur la côte de Campanie).

Rome re­ couvre bientôt après sa liberté.

Consécration du temple de Jupiter sur la colline du Capitole.

508- Premier traité commercial avec Carthage.

Début de ce 494'? qu'il est convenu d'appeler la " lutte des classes "· Dure jusqu'en 287.

But : accessibilité des plébéiens aux fonctions publiques, réservées aux seuls patriciens (noblesse de nais­ sance).

Première sécession légendaire de la Plèbe : création d'une assemblée du peuple, les Comices tributes.

à côté des Comices centuriates, présidée par les Tribuns (deux à l'ori­ gine.

plus tard dix, élus pour un an).

Ces magistrats dispo­ sent d'un droit de veto aux décisions du Sénat, et sont inviolables pendant la durée de leur magistrature (sacro-. »

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