Chronologie de la vie d'Emile ZOLA

1840. Naissance d'Emile Zola, à Paris, de mère française et de père italien. Le père, officier d'artillerie puis ingénieur civil, a participé à la construction de chemins de fer et de canaux.  1847. Le père d'Emile Zola meurt à Aix-en-Provence. Il était sur le point de terminer le barrage des Infernets et un canal alimentant Aix en eau, ce qui lui aurait apporté la fortune.  Difficultés financières dans la famille. Zola, considéré comme étranger, n'obtiendra la nationalité française que beaucoup plus tard (à 22 ans et demi).  1852-1858: années de collège. Amitié avec Paul Cézanne. La parution de L' OEuvre, histoire d'un peintre raté, créera une brouille entre les deux hommes.  1858. Toujours boursier, Zola rejoint sa mère à Paris. Echec au bac. Il travaille aux douanes puis aux éditions Hachette (quatre ans).  1864. Publie les Contes à Ninon.  1865. Chroniqueur dans plusieurs journaux. Il rédige La Confession de Claude. Son travail dans la presse lui permet de jouir d'une certaine aisance financière.  1866. Quitte la librairie Hachette pour vivre de sa plume. Il publie Mes haines et Mon salon (sur la peinture).  1867. Littérature alimentaire : Les Mystères de Marseille dans Le Messager de Provence.  Première grande oeuvre : Thérèse Raquin.  1868. Madeleine Férat. Continue de collaborer à différents journaux. Il projette d'écrire une grande fresque sociale, un peu à l'image de La Comédie humaine de Balzac : Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second Empire.  1870. Parution dans Le Siècle, en feuilleton, du premier volume de cette fresque sur Les Rougon-Macquart : La Fortune des Rougon.  Soutien de famille, il n'est pas mobilisé. 1871. La Curée (2C roman de la série).  1872. Zola signe un contrat avec l'éditeur Charpentier. Celui-ci versera une mensualité de 500 francs par mois et Zola fournira deux romans par an. Ce contrat sera rapidement amélioré pour tenir compte du succès.  Dans les années qui suivent, Zola travaille paisiblement, continuant la série des Rougon-Macquart au rythme d'un livre par an. Son talent est reconnu par ses pairs : Flaubert, Daudet, Tourgueniev.  1877. L'Assommoir (7e volume de la série), roman sur un quartier populaire de Paris (la Goutte d'or). Scandale et triomphe.  1880. Nana : histoire d'une prostituée de luxe. Nouveau scandale et nouveau triomphe.  Publication d'un recueil de nouvelles, Les Soirées de Médan, par quelques auteurs, dont Maupassant, qui ont pris l'habitude de se réunir chez Zola.  1885. Germinal (14e volume de la série).  1886. L'OEuvre. Cette histoire d'un peintre raté provoque une brouille avec Cézanne.  1887. La Terre. Ce 15e volume de la série peint sous un jour cru les milieux paysans. Nouveau scandale.  1888. Liaison avec une lingère de vingt ans qui travaille chez lui. II en aura deux enfants. Sa femme accepte qu'ils portent le nom de leur père.  1893. Parution du 20e et dernier titre de la série des Rougon-Macquart : Le Docteur Pascal.  Zola écrira encore quelques ouvrages sur trois grandes villes (Lourdes, Paris, Rome) et sur Les Quatre Evangiles : Fécondité, 1899; Travail, 1901 ; Vérité, 1903. Le dernier prévu (Justice) ne verra pas le jour.  1898. Zola prend vigoureusement parti dans l'affaire Dreyfus. Son article « J'accuse « dans L'Aurore, lettre ouverte au Président de la République, a un énorme retentissement. Condamné, Zola doit fuir en Angleterre.  1902. Zola meurt à Paris, asphyxié par les émanations de son poêle, mort accidentelle ou d'origine criminelle.