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Comment définir le vivant ?

Publié le 27/01/2004

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.. De la bactérie à l'homme en passant par la plante, le vivant assimile et rejette des substances. Il y a donc un échange entre le vivant et son milieu. D'où un troisième critère, le vivant respire. Il transforme par des réactions de combustion l'énergie des aliments en énergie utiles pour ses cellules. D'ailleurs, la mort se signale habituellement par l'arrêt de la respiration. Autre principe fondamental, le vivant est en lutte contre l'entropie qui elle est la seconde loi de la thermodynamique du monde physique. Le vivant a une naissance, un développement et une mort. Ces processus n'ont lieu que chez le vivant auxquels s'ajoute celui de la reproduction. Seul le vivant est capable de reproduction en tant que continuité biologique de l'individu et de l'espèce. L'inerte ne connaît que l'entropie et ignore la reproduction.

Tous les êtres vivants ont deux aptitudes essentielles :

-          Relation constante avec un milieu extérieur où ils se nourrissent et se développent.

-          Capacité de se reproduire entre eux.

Ce sont deux conditions nécessaires, non seulement pour l’existence, mais aussi pour la permanence de la vie. Mais quand l’homme se mêle au milieu, il transforme le naturel en artificiel, d’où l’exemple de Canguilhem, dans La connaissance de la vie, d’un mendiant heurtant un hérisson écrasé sur la route, épisode de l’Electre de Giraudoux. La route est faite par l’homme, elle traverse le milieu du hérisson. C’est donc moins l’hérisson qui traverse la route que l’inverse. La vie aussi est création. On définit l’organisme comme un système existant par soi, dont tous les éléments ou organes sont interdépendants. L’être vivant est apte à l’autoconstruction, l’autoconservation, l’autorégulation, et l’autoréparation (voir Comte, Cours de philosophie positive, 40e leçon). Ces principales fonctions, quand elles sont remplies, font qu’un être est vivant, d’où la célèbre formule de Bichat qui, en 1800, définit la « vie « comme « l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort «.

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