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Comment la mort apparait-elle dans chacun de ces documents?

Publié le 11/11/2012

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Le corpus que nous allons étudier contient quatre poèmes. Les deux premiers sont des sonnets de Charles Baudelaire s'intitulant respectivement « La Mort des Amants « et « La mort des pauvres « extrait de son receuil Les Fleurs du Mal publié en 1857. Le troisième est un poème de Victor Hugo, nommé « Ce que c'est que la Mort « tiré du receuil Les Contemplations de 1856. Le dernier poème est celui de Théophile de Viau qui s'intitule « La Frayeur de la mort ébranle le plus ferme « extrait de son receuil Poèsies écrit au XVII ème siècles. Ces quatres textessont des poèmes qui décrivent la mort, chacuns de manières différentes mais avec quelques similitudes cependant. Nous pourrons donc nous poser la question suivante, à savoir ; Comment apparaît la mort dans ces différents documents ? Dans une première partie, nous analyserons la mort vu sous un angle tragique, inévitable dans certains passages de ces poèmes, puis nous verrons que la mort est aussi perçue comme banale ou/et douce dans d'autres passages.   Tout d'abord, dans certains passages, la ...

« « le bas, la fin, l'éceuil » qui definissent la mort, puis, on remarque une gradation pour définir la vie avec : « on marche, on court, on reve, on souffre, on penche, on tombe, on monte », c'est une succession de mots qui séparent la vie en ces nombreuses situations.

« On monte », est le départ pour la mort, vers les cieux.

Une antithèse entre « monstre » et « ange » est présente.

Dans le dernier document, celui de De Viau, l'auteur a un aspect assez négatif de la mort.

Il fait meme référence aux enfers avec le vers 30 « La Seine est l'Achéron », fleuve des enfers.

On note un vocabulaire propre à la tragédie rien qu'avec le vers 14 « l'arret sanglant a résolu sa peine », le mot « poison » vers 24 et avec le mot « peste » vers 23 qui est une maladie incurable et que la mort est donc inévitable.

On remarque aussi le champs lexilcal de la douleur, du malheur, avec ces quelques mots : « mort » vers 1, « desespoir » vers 3, « accident » vers 6, « supplice » vers 10, « douleur » vers 28 et d'autres.

Tandis que ces textes évoquent beaucoup l'aspect négatif de la mort, on remarque cependant une mort assez douce, et donc un aspect positifdans certains passages. Dans « La Mort des Amants », Baudelaire utilise un vocabulaire très léger pour parler de la mort, tel que : «odeurs légères » vers 1 et « cieux plus beaux » vers 4.

Il sous-entend une vie après la mort avec « Ange » qui est synonyme de « Paradis ».

On remarque aussi la présence de douceurs dans les couleurs employées avec le « rose » et le « bleu » vers 9 qui sont des couleurs pastelles.

Dans celui-ci, on analyse un champs lexical de la chaleur et de la lumière avec « chaleurs dernières » vers 5, « flambeaux » vers 6 qui est la personnification des deux coeurs des défunts, « lumière » vers 7, « eclairs » vers 10 et « flammes » vers 14.

Notons les adjectifs meilloratif « fidèle et joyeux » vers 13.

Dans son deuxième poème, Baudelaire dit que « la mort [..] fait vivre », que c'est « le but de la vie », que chaque personne va y passer.

On trouve une aténuation de la mort qui est comparée au sommeil vers 10.

Baudelaire fait référence au personnage divin Dieu, avec au vers 12 : « c'est la gloire des Dieux ».

Dans le poème de Victor Hugo, il incite aux gens de vivre au mieux leur vie, et de ne pas se soucier de la mort. Le vers 9 « tout les hommes sont fils du même père » est une référence à la Bible et donc à Dieu.

Que tout les hommes sont frères.

Qu'aucuns n'est privilégiés.

Il nous parle d'amour, et d'extase.

« Du monstre devient dans la lumière un ange », on note une antithèse entre monstre et ange.

On remarque dans ces trois poèmes la. »

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