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Comment la philosophie se situe-t-elle par rapport à la science ?

Publié le 11/02/2004

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Suite et fin du devoir (un second et dernier code PassUp vous est demandé. Ce code vous coûtera 1,80 euros). CITATIONS: « La philosophie n'est pas contraire à la science, elle se comporte elle-même comme une science, travaille en partie avec les mêmes méthodes, mais elle s'en éloigne dans la mesure où elle s'accroche à l'illusion de pouvoir livrer une image du monde cohérente et sans lacune. » Freud, Nouvelles Conférences sur la psychanalyse, 1933. « Si le regard philosophique procure le recul nécessaire pour considérer la science, le regard scientifique procure le recul nécessaire pour considérer la philosophie. Aussi, leur dialogique binoculaire pourrait procurer le nouveau recul qui nous est nécessaire pour considérer la connaissance. » Edgar Morin, La Connaissance de la Connaissance, 1986. « La philosophie sans la science perd bientôt de vue nos rapports réels avec la création pour s'égarer dans des espaces imaginaires; la science sans la philosophie [..J, on ne voit pas qu'elle offre à la raison un aliment digne d'elle, ni qu'elle puisse être prise pour le dernier but des travaux de l'esprit. » Cournot, Sur les fondements de nos connaissances, 1851.
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« réflexion philosophique. • Une réflexion utile aux sciences.Une réflexion philosophique est tout d'abord utile pour les sciences elles-mêmes qui ne se développent pas defaçon purement mécanique mais connaissent des périodes d'hésitation sur les domaines à explorer, sur lesprocédures à mettre en place, sur le rapport entre recherche fondamentale et applications industrielles ou surleur statut social.

Certains chercheurs (Thomas Kuhn par exemple) entreprennent eux-mêmes une démarcheréflexive à propos de leur discipline; un regard extra-scientifique mais bien renseigné est cependant souventutile pour préciser le sens et éclairer les mutations de la pratique scientifique. LA NOTION DE PARADIGME, SELON KUHN L'histoire des sciences, pour Kuhn, n'est pas constituée par un progrès continu et cumulatif, mais par dessauts, par des crises qui voient des paradigmes se substituer soudainement à d'autres.

Un paradigme, c'estun modèle dominant, faits de principes théoriques, de pratiques communes, d'exemples fondateurs quisoudent une communauté de chercheurs, qui orientent leur recherche et sélectionnent les problèmesintéressants à leurs yeux.

Un paradigme n'est jamais totalement explicite.

C'est pourquoi, selon Kuhn, lequestionnement scientifique n'est jamais neutre.Dans la postface à son livre La Structure des révolutions scientifiques (1 962), Kuhn cherche à classer lesdifférentes significations du concept de paradigme : La notion de PARADIGME Explications Désigne une manière d'êtreet de penser propre à unecommunauté scientifique.(La communauté scientifiqueest une société comme lesautres, avec ses circuits,ses relations, sescommunautés d'intérêt et dediscussion.) 1) Un même cursus de formation; dans les matières scientifiques, cette « initiation professionnelle estsemblable, à un degré inégalé dans la plupart des autresdisciplines » : même enseignement, même littératuretechnique, mêmes exemples, etc.).2) Un ensemble d'objectifs communs, « qui englobent la formation de leurs successeurs ».3) Des réseaux spécifiques de circulationd'informations : périodiques, conférences spécialisées, articles, correspondances officieuses ouofficielles. Désigne la matrice disciplinaire de cette communauté. (Le paradigme représente «l'ensemble de croyances, devaleurs reconnues et detechniques qui sont communesaux membres d'un groupedonné.

» C'est ici unecommunauté technique depratiques, de gestes et devocabulaire qui soude legroupe de chercheurs.) 1 ) Des généralisations symboliques : ce sont les éléments formalisables (symboles, concepts, principes,équations de base...) couramment utilisés.

Certaineséquations fonctionnent à la fois comme lois de la natureet comme définitions conceptuelles.

Par exemple, laformule newtonienne : la force est le produit de la massepar l'accélération, est à la fois une loi de la nature, etune définition de la force.2) Des croyances en des métaphores, desanalogies fonctionnant comme modèles heuristiques (qui aident à la découverte).

Par exemple, l'analogieentre le courant électrique et le modèle hydraulique ;entre des molécules de gaz et des boules de billardélastiques se heurtant au hasard...3) Des valeurs générales : exactitude des calculs, cohérence interne, simplicité, «beauté» d'unedémonstration, efficacité des théories...

Ces valeurspeuvent être communes à plusieurs groupes, mais leurapplication, leur hiérarchisation diffèrent souvent d'uncercle scientifique à un autre.. »

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