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Commentaire composé : Apollinaire : Les Amours

Publié le 12/09/2006

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apollinaire

Cette poésie est extraite du recueil Les Amours, publiée entre 1552 et 1578. Pierre de Ronsard est un poète français, chef de file de la Pléiade, dont le but est de défendre et d’illustrer la langue française. Son œuvre majeure est une épopée, La Franciade. C’est un poète engagé qui s’exprime sur des pbs politique, religieux et amoureux. Il aimera 3 femmes, qui feront l’objet de 3 œuvres : 2 livres, avec Les amours de Cassandre et Les amours de Marie, et Sonnets pour Hélène. Ce sonnet ci est dédié a Marie, il est donc extrait de son 2eme livre qui regroupe 81 sonnets. D’une inspiration et d’un style plus naturel, ils peignent des scènes d’amour décrivant de façon réaliste la beauté de Marie et le désir de l’amant. La mort brutale de Marie est évoquée dans 18 sonnets où éclatent le désespoir et l’indignation du poète. A cette lecture, nous pouvons nous demander comment Ronsard exprime son sentiment amoureux dans ce poème. Pour cela, nous étudierons d’abord la valorisation de la femme avec sa comparaison à la Nature et le champs lexical de la beauté et de la jeunesse dans ces vers, puis l’importance de la fuite du tps, avec le rôle révélateur des tps verbaux, et le mess épicurien de Ronsard. I/ VALORISATION DE LA FEMME

1) le champ lexical de la beauté et de la jeunesse on observe un champ lexical de la beauté et de la jeunesse, illustré en parti par celui de le fleur, comme le montrent les noms « bouquet « (v1), « fleurs « (v2), « amours « (v12), ainsi que les adjectif « epanies « (v2), « fleuries « (v6) et « belle « (v14). C’est avec ce champ lexical qu’en quelque sorte l’auteur va peindre un décor paradisiaque pour ensuite y instaurer l’amour 2) comparaison f/nature au v6 se note une métaphore entre le nom « beautés « et l’adjectif « fleuries «, qui renvoie dc a la fleur. Le v7 continue cette métaphore, il y a dc presence d’une métaphore filée, dans le verbe « cherront « qui signifie tomber, et l’adjectif « flétries, comme le seraient les fleurs fanées. Au v8 l’auteur fait directement la comparaison entre les « beautés « du vers 6 et les « fleurs « à l’aide du comparant « comme «. la nature sert de décor à l’amour et anime des tableaux où le poète se plait à peindre l’ê aimée, tout en créant l’image d’1 femme naturelle. II/ L’IMPORTANCE DE LA FUITE DU TPS

1) le rôle révélateur des tps verbaux le présent des premiers vers de chaque quatrain et de chaque tercet, est en alternance avec le subj imparfait. Ce sont les 2 tps qui dominent. L’auteur met ainsi en parallèle l’instant présent avec le tps à venir où la jeunesse s’efface et laisse place à la mort. Le tps nourrit ainsi une réflexion amère sur la fuite des jours. 2) le mess épicurien de Ronsard le 1er tercet montre le désespoir de l’auteur, qui est associé à la vieillesse et à la mort, et qui s’exprime à travers des métaphores obsédantes comme le cycle des saisons où la fleur fanée. Ce thème est associé à une philosophie du plaisir, et délivre un mess épicurien de l’auteur, cad une recherche d’un bonheur et d’une sagesse austère, de privation des plaisirs, dont le but est l’atteinte de la tranquillité de l’âme et de l’harmonie de l’existence. Ce mess se retrouve aussi dans le dernier vers du sonnet, ou il incite le destinataire du poème à jouir du moment présent. CONCLUSION

Ce poème d’amour, de tonalité lyrique, montre bien l’émotion personnelle du poète du tps qui passe, et est à caractère authentique de part se simplicité et son émotion. Ronsard cherche à séduire Marie, on peut préciser que ces vers ont été adressés à Marie en mm tps qu’un bouquet de fleurs ; l’auteur cherche dc à la séduire en lui faisant partager son angoisse. Le poème est d’autant + émotif lorsque l’on songe que Marie est morte jeune.

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