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COMMENTAIRE SUR LE TEXTE EXTRAIT DU FASCICULE : LES LISTES DE NOTABILITÉS D'APRÈS ROEDERER

Publié le 16/12/2011

Extrait du document

Je suis la Révolution, la Révolution est sauvé.", ces paroles sont attribuées à Bonaparte après son coup d'état du 18 Brumaire. Il se pose ainsi en garant des acquis de la Révolution. Quelques séances de Conseil d'Etat avec ce tout jeune consul ont été retranscrites par Pierre-Louis Roederer dans son Journal. Ce dernier est un homme politique qui vécut de 1754 à 1835. Dans sa jeunesse, il fait des études de droit, et est reçu avocat au Parlement de Metz en 1771. Il obtient un siège de député aux Etats généraux et à l'Assemblé Nationale Constituante en 1789. L'apogée de sa carrière politique a lieu pendant les premières années du Consulat. Il participe au coup d'Etat du 18 brumaire et est nommé président de le section d'intérieur au conseil d'Etat. Il est donc présent pendant l'élaboration des premières grandes lois du Consulat et côtoie d'assez près Bonaparte qui l'invite souvent à diner et avec lequel il a beaucoup de discussions sur l'avenir du pays. Sa disgrâce a lieu en 1802. Les causes en sont mystérieuse et multiples. Ses mésentente avec Joséphine de Beauharnais, l'épouse de Bonaparte, ou Joseph Fouché, le ministre de la police, sont connues. Il semble néanmoins que ce sont les différences de tempérament entre lui et le consul qui ont été décisives.  Ce dernier le trouve trop métaphysicien et dit de lui: "il a une tête trop active pour être un bon administrateur". Le point de non-retour a lieu le 10 mai 1802, quand il veut ajouter au plébiscite sur le consulat à vie la question: "Aura t'il la faculté de désigner son successeur?". C'est une incroyable bévue, l'opinion n'étant pas encore prête. En punition, il quitte le.... 

« développe un projet de loi qu'il avait déjà abordé lors d'une séance précédente, qui consiste diviser le pays en centurie(unité de 100 citoyens).

Les objections que Roederer lui avaient opposés nous sont donné de ligne 6 à la ligne 17.

Bonaparte, quand à lui reproduit les mêmes arguments qu'à la séance d'avant et en profite pour jeter une pique à la section de l'intérieur (ligne 20 à 22: "La section de l'intérieur ne nous a présentés(...) sans s'en moquer").

Peut on déjà y voir un signe de tension entre lui et Roederer? En tout cas Bonaparte lui redonne la parole sur une question ayant attrait avec le vote sur laquelle il l'avait précédemment demandé, il l'écoute et met aux voix le conseil qui valide son avis.

La seconde partie a lieu le 13 brumaire et nous raconte une séance à petit comité où il n'y a que notre narrateur, le consul, le sénateur Laplace, et les conseillers Crétet et Chaptal.

Ce dernier, qui est un scientifique de renommé est nommé peu de temps après, le 21 janvier 1801, ministre de l'intérieur.

Cette fois ci c'est le mode de scrutin qui est abordé, Napoléon ayant peur que la notabilité devienne une noblesse(ligne 39 à 50).

Roederer, en réponse, lui expose ses idées (ligne 51 à ligne 79).

Pour finir, n'ayant pas réussi à prendre de décision, Bonaparte reportera la séance.

En quoi ce texte est il un témoignage de la volonté de reconstruction de la société qui habite le début du Consulat? Dans un premier temps nous allons nous pencher précisément sur l'institution qu'est le conseil d'état, ainsi que sur les questions abordés lors des deux sé ances.

Ensuite nous allons étudier les idées qu'expose Roederer et la place qu'il accorde aux notables et à la propriété.

Enfin, nous allons étudier les idées de Bonaparte à travers les réponses qu'il fait à son conseiller.

Le conseil d'Etat nait o fficiellement avec la constitution du 22 Frimaire de l'an VIII mais commence en réalité son activité au début de nivose an VIII.

Il doit, sous le commandement des consuls Bonaparte, Cambacérès et Lebrun, rédiger les règlements d'administration publique et résoudre les litiges administratifs, mais surtout préparer les projets de loi qui seront soumis au tribunat et au corps législatif.

Ce dernier tranchera, après discussions avec les tribuns et les conseillers.

Le premier consul choisit et révoque les 29 conseillers.

Le conseil est divisé en cinq sections : législation, intérieur, finances, guerre et marine.

Il est important de préciser que ce n'est qu'un corps consultatif.

Même si Bonaparte finit souvent les débats en mettant aux voix les différents options (ligne 30 à 31: "Cependant il mit aux voix, et le conseil décida contre moi(...)"), rien ne l'oblige à prendre compte du résultat du vote.

Les séances ont lieu aux Tuileries, et parfois aux château de Saint - Cloud à partir de 1802.

Leur fréquence est très importante en l'an VIII à cause des nombreuses réformes, mais se stabilisera très vite à quatre jour par décade.

Bonaparte choisit un ordre du jour sur lequel le conseil doit débattre, ou fait poursuivre un discussion commencée dans une séance antérieure (ligne 18: "Bonaparte revenant donc, dans la séance du 8, sur ses idées énoncées le 4(...)").

Au début du consulat, les conseillers n'hésitent pas à s'opposer à Napoléon, comme le fait Roederer dans le texte étudié par exemple, mais cette opposition diminu era avec le temps, non pas que Napoléon soit trop autoritaire, mais que les conseillers, sûrement impressionné par l'aura impérial, osent moins le contredire.

Le point de la division administrative française abordé dans la séance du 8 brumaire es t une question qui a été maintes fois reconsidérée depuis 1789.

Depuis le 15 février 1790 et la division de la France en 83 départements par la Constituante, nombreux ont été les changements d'administration.

Après un système qui lorgnait vers le fédéralis me en laissant énormément d'indépendance au département, la centralisation reprit en 1793 avec la création du poste d'agent national.

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