COMMUNICATION NERVEUSE : COMMENT EXPLIQUER QUE L’UTILISATION DE MEDICAMENTS OU DE DROGUE MODIFIE LE FONCTIONNEMENT DE NOTRE SYSTEME NERVEUX ?

« II/ : Modification du fonctionnement du système nerveux par des molécules 1 : Lieu d’action de la morphine La morphine se fixe su les récepteurs opioïdes localisés sur les neurones de la corne dorsale de la moelle épinière mais aussi au niveau des récepteurs opioïdes du cerveau. 2 : Les conséquences de la fixation des drogues dans notre organisme nerveux La morphine (ou l’héroïne) prise de façon répétée au cours du temps engendre tolérance, dépendance physiologique et physique (état de manque). C’est cet état de manque qui est à l’origine de la toxicomanie.

La dépendance aux drogues est un phénomène complexe qui est tributaire de facteurs psychologiques, mais aussi de facteurs environnementaux. L’arrêt de la prise de toutes drogues nécessite la mise en application d’un protocole de sevrage qui implique un suivi médical prolongé et une aide psychologique. 3 : L’action analgésique de la morphine La morphine qui se fixe sur les récepteurs opioïdes localisés sur les neurones de la corne dorsale de la moelle épinières, modifie leur fonctionnement : elle atténue l’intensité des messages nerveux transmis entre les neurones.

La morphine a ainsi une puissante activité analgésique qui n’entraine pas de dépendance. 4 : Les molécules naturelles comparables à la morphine Notre corps fabrique naturellement des molécules qui ressemblent à la morphine : ce sont les enképhalines (ou morphine endogène).

La transmission des messages nerveux peut être modulée par ces petites protéines qui agissent à différents niveaux du système nerveux central. En conclusion, la morphine mime l’action des enképhalines. Dans la corne dorsale de la moelle épinière, les enképhalines interviennent au niveau des neurones nociceptifs.

Les enképhalines sont libérées par des neurones spécialisés.

Elles sont se fixer sur des récepteurs spécifiques localisés dans la membrane des neurones post synaptiques.

Elles inhibent ainsi la transmission des messages nociceptifs vers le cerveau. III/ : Les raisons de la prise d’une drogue 1 : La notion de plaisir Dans le cerveau, la sensation de plaisir est due à un neurotransmetteur appelé « dopamine », libéré par des neurones spécialisés. Le fonctionnement de ces neurones dopaminergiques est sous le contrôle de messages nerveux en provenance d’autres zones cérébrales. 2 : Le fonctionnement du « circuit-récompense » Dans le cerveau, la fixation des enképhalines sur les récepteurs opioïdes neurones modulateurs provoquent la levée de l’inhibition qu’ils exercent sur l’activité des neurones dopaminergiques. Par voies de conséquences, cette levée d’inhibition entraîne une sécrétion accrue de dopamine qui contribue à la sensation de plaisir. Le circuit de récompense est composé de plusieurs neurones qui coopèrent pour contrôler le taux de dopamine dans le cerveau. La dopamine est libérée par un neurone spécialisé.

Ce dernier est sous le contrôle de deux ensembles. »