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Comparer, sur la base des données de l'année 2002 uniquement, les taux de chômage en fonction du niveau du diplôme pour les jeunes et les non-jeunes. Discuter, à l'aide des textes, la spécificité de la France dans la comparaison « jeunes » / « non jeunes » ou entre les classes d'âge jeunes

Publié le 16/07/2012

Extrait du document

On remarque par ailleurs une transformation profonde de l’emploi qui a rendu plus difficile le parcours professionnel des jeunes. On constate une nette détérioration de l’emploi chez les jeunes avec l’augmentation depuis ces vingt dernières années de l’emploi précaire (augmentation des CDD, des emplois en temps partiels, des emplois en intérim…). Ces « formes particulières d’emploi « sont contraire à la « norme « qui est l’emploi salarié à temps plein et à durée indéterminée. Même si elles ne représentent encore qu’une minorité dans l’emploi total, on constate qu’elles sont devenues une étape importante pour l‘entrée dans la vie active. De plus, en période de pénurie d’emploi, les jeunes actifs qui ne trouvent pas de travail correspondant à leur niveau de diplôme ont tendance à accepter des postes pour lesquels ils sont surqualifiés. Les moins diplômés en subissent donc les conséquences, l’offre d’emploi devient donc moins importante. Les jeunes en général sont plus diplômés que les non jeunes (c’est-à-dire les générations précédentes) mais ils sont les plus sensibles, car plus touchés par les transformations du marché du travail. Les employeurs exigent des jeunes qu’ils soient flexibles dans leur emploi, c’est-à-dire qu’ils se plient aux exigences du marché. On voit aussi qu’après un certain temps dans le marché, leurs taux d’emploi rejoint ceux des anciennes générations.

« On peut dire que la différence entre jeune et non jeune est la situation de précarité dans lequel est le jeune, soit parce qu’il n’a pas trouvé d’emploi durable ou soitparce qu’il est toujours en formation.

Le non jeune, en général, a une situation plus stable.Ce qui fait la spécificité d’un jeune est qu’il est toujours comparé à un adulte, qui lui est déjà inséré dans le monde du travail, cette caractéristique met en avant « uneffet d’âge ».

On observe aussi ce que l’on appelle un « effet de génération » : les employeurs sont, la plupart du temps, des « non jeunes » et, ceux qui cherchent unemploi, des « jeunes ».

Il y a une hiérarchie qui se crée souvent par rapport aux générations.On remarque par ailleurs une transformation profonde de l’emploi qui a rendu plus difficile le parcours professionnel des jeunes.

On constate une nette détériorationde l’emploi chez les jeunes avec l’augmentation depuis ces vingt dernières années de l’emploi précaire (augmentation des CDD, des emplois en temps partiels, desemplois en intérim…).

Ces « formes particulières d’emploi » sont contraire à la « norme » qui est l’emploi salarié à temps plein et à durée indéterminée.

Même sielles ne représentent encore qu’une minorité dans l’emploi total, on constate qu’elles sont devenues une étape importante pour l‘entrée dans la vie active.

De plus, enpériode de pénurie d’emploi, les jeunes actifs qui ne trouvent pas de travail correspondant à leur niveau de diplôme ont tendance à accepter des postes pour lesquelsils sont surqualifiés.

Les moins diplômés en subissent donc les conséquences, l’offre d’emploi devient donc moins importante.Les jeunes en général sont plus diplômés que les non jeunes (c’est-à-dire les générations précédentes) mais ils sont les plus sensibles, car plus touchés par lestransformations du marché du travail.

Les employeurs exigent des jeunes qu’ils soient flexibles dans leur emploi, c’est-à-dire qu’ils se plient aux exigences dumarché.

On voit aussi qu’après un certain temps dans le marché, leurs taux d’emploi rejoint ceux des anciennes générations.2) Comparaison entre les classes d’âge jeunesLa classe des « jeunes » est subdivisée en deux tranches d’âge : les 15-24 appelé les teenagers et les 20/24 qui sont les jeunes adultes.

Mais aujourd’hui dû àl’allongement des études et aux difficultés d’insertion dans le monde du travail qui sont de plus en plus grandes, les 25-29 sont maintenant très souvent considéréscomme « jeunes ».

Donc les statisticiens retiennent de plus en plus la tranche 15/29.On peut quand même souligner le fait que les limites de la classe « jeunes » sont devenues très floues.

Les raisons de ce phénomène sont l’allongement de la scolaritéet les difficultés de stabilisation de l’emploi.

Mais cela est dû aussi à la mutation de la structure de l’emploi et à l’augmentation de l’emploi précaire.

Il existe aussiune autre forme d’emploi qui est en extension en France : l’alternance.

Les jeunes, en parallèle à leurs études, ont un emploi dans une entreprise.

Mais à la fin de leurparcours scolaire, bien qu’ayant travaillé dans une entreprise, ils n’auront pas toujours la possibilité de décrocher un CDI dans cette même entreprise.

Étant donnéque les jeunes sont considérés comme n’ayant pas eu d’emploi auparavant, le fait qu’ils aient fait une formation en alternance perturbe la classification de base des «jeunes ». Enfin, en France, on assiste à un « effet de loupe ».

Le taux de chômage des jeunes reste élevé alors que le taux d’activité de la classe « jeunes » a sensiblementdécliné du fait de l’allongement de la scolarisation, comme nous l’avons expliqué précédemment.

Le taux de chômage reste donc très élevé du fait d’un dénominateurde plus en plus petit.

Alors qu’au Royaume Uni, le taux de chômage est deux fois moindre qu’en France.

Cela peut s’expliquer par le fait que la proportion des jeunessur le marché est beaucoup plus grande. Nous avons vu à travers cette étude qu’en 2002, les taux de chômage des catégories « jeunes » sont plus élevés que ceux des « non jeunes ».

Ce phénomène est dû enparti à la difficulté des « jeunes » à s’insérer dans le monde du travail.

De plus, nous avons remarqué que le niveau du diplôme devient de plus en plus important :plus le niveau d’études est élevé et plus l’individu a des facilités à entrer dans le monde du travail.Mais comment cela a-t-il évolué jusqu’à maintenant ? On constate que ce phénomène s’est accentué.

D’après les chiffres de l’INSEE, en 2005 le taux de chômagedes 15-29 ans était de 17,3% alors qu’en 2002 il était de 15,2%.Sachant que les « papy-boomers » partent en masse à la retraite, on pourrait penser que les jeunes trouvent plus facilement un emploi mais on constate que lesentreprises préfèrent augmenter leur productivité au lieu de leur effectif.

Jusqu’où ce phénomène ira-t-il ?..... »

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