composition totalitarismes
Publié le 03/10/2012
Extrait du document
«
Une structure qui en fait une état puissant.
Dans une société traditionnelle l'Etat est une organisation
politique.
Dans le cas des 3 régimes présents, l’Etat est tout.
C’est une structure qui soumet l’ensemble de la
société et qui englobe le politique, l’économique le social et le culturel, encore par souci d'unité.
« L’Etat est
tout, l’individu n’est rien » a dit B.
Mussolini.
Dans les 3 pays les opposants sont éliminés assez rapidement.
Ce parti n’est pas un lieu de débat
politique, mais un instrument de conquête du pouvoir qui deviendra une fois le pouvoir conquis un simple
intermédiaire entre la population et le Chef unique.
Ainsi tout passe par le parti, chaque administration est
doublée par l’organe du parti.
Le monopole de l’Etat est établi dans tous les domaines :
En Allemagne on a affaire à une économie de guerre.
Les deux fascismes lancent des programmes
de « grands travaux » souvent à la gloire de leur régime.
Leur ambition est de développer l'autarcie
économique de leur pays.
La planification et collectivisation en URSS est un bon exemple.
Staline met en
place des plans ambitieux qui fixent les objectifs de production à atteindre.
Éducation avec épuration du corps enseignant et révision des manuels scolaires.
Des organisations
étatiques procèdent à l'embrigadement de la jeunesse aussi (les fils de la Louve, Hitlerjügend, Komsomol…).
Sur la culture et les sciences qui sont perdus dans une production utilitaire et non esthétique.
Les
deux doivent se mettre au service de l'État et de l’idéologie.
Elle doit toucher tout le monde, être accessible
car compris par tous, ne doit surtout pas être élitiste.
Les arts totalitaires sont par excellence l’architecture ou
cinéma car ce sont des arts monumentaux, immédiatement perceptibles par tous et qu'ils incarnent en plus les
ambitions du régime.
Des styles artistiques « officiels » voient ainsi le jour alors qu'à l'inverse on interdit «
l'art dégénéré ».
L'Etat dispose aussi du monopole absolue des moyens de communications, et utilise ce monopole pour la
propagande.
Au sommet de l'Etat se situe le chef charismatique, qui est l’aboutissement du processus
d’unification.
« La société, c’est moi » à dit Trotsky en parlant du statut de Staline.
C’est celui qui incarne les
inspirations de tout le peuple, avec qui il communique directement.
C’est celui qui « guide », qui dirige.
Au,
Duce, au Führer, ou au petit Père des peuples est voué un véritable culte de la personnalité.
On reconstruit
toute la société autour de lui et il a le don d’infaillibilité en principe.
La population a qui on a enlevé tous ses
repères n’en a plus qu’un : le chef.
Ce dispositif de controle des individus et de leurs activités permet de repérer toutes formes de
résistances, de dissidences, et d'anticonformisme.
S'organiser pour résister en régime totalitaire est quasiment
impossible et a été très rare pendant ces périodes.
L'instrument qui va assoir le régime totalitaire va être dans tous les cas la terreur.
En URSS, Staline
ordonne une première vague de terreur entre 1929 et 1932 avec la « dékoulakisation » : 1,8 millions de
paysans russes « aisés » sont déportés dans des camps (les goulags ) en Sibérie ou dans des régions éloignées
de l'URSS.
Une seconde vague de répression, « la grande terreur », se déroule entre 1936 et 1938 ( procès de
Moscou ; 700 000 personnes exécutées par le NKVD ).
15 millions de Soviétiques seront déportés dans les
goulags entre 1917 et 1953.
Pour que la terreur s'installe, l'Etat appuie sur une police politique et secrète extrêmement
répressives.
La violence est utilisée comme mode de gouvernement, elle est au coeur du système.
Il y a
d'abord eu une première phase où le régime s’attaque aux opposants, et ensuite aux « ennemis objectifs » de
l’intérieur : c’est la que la terreur devient totalitaire (juif, bourgeois et Koulak, Juif un peu en Italie aussi).
C’est une notion qui peut évoluer et donc qui peut frapper tout le monde à tout moment.
Terreur généralisée
permet donc au régime de s’assurer une domination totale sur l’ensemble de la société.
En effet certaines différences probantes tant sur le plan de la naissance, du déroulement ainsi que au
niveau de l’aboutissement sont à dénoter.
Il convient de s’interroger sur les points de concordance entre l’Italie et l’Allemangne nous
permetant de mieux distinguer les différences avec l’URSS.
Entre 1918 et 1920, une importante crise morale, politique et sociale secoue l'Italie.
Des usines sont
occupées par les ouvriers à Milan et à Turin.
La multiplication des mouvements sociaux oblige des patrons à
fermer leurs entreprises.
Ces manifestations s'inspirent en partie sont portées par d'anciens combattants de la Première Guerre
mondiale qui, alors qu'ils ont consenti à de gros sacrifices, n'ont pas retrouvé les emplois espérés à leur retour
des combats.
De plus, un fort sentiment d'injustice a été ressenti dans la population italienne lorsque les
revendications territoriales du pays n'ont pas été satisfaites par le traité de Versailles, malgré le ralliement
italien au camp des vainqueurs..
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