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composition totalitarismes

Publié le 03/10/2012

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Composition sur les trois Totalitarismes. Le Xxe siècle voit l'apparition d'un nouveau type de régime politique qui est le totalitarisme. Les régimes totalitaires sont au départ des dictatures avec un homme au pouvoir soutenu par un parti unique. Ainsi, pour l'Italie fasciste, Mussolini est au pouvoir de 1922 à 1943. En Allemagne, le parti nazi s'impose en 1933 avec à sa tête Hitler de 1933 à 1945. Enfin en URSS, Staline parvient au pouvoir en 1928 pour y rester jusqu'en 1953. Cepandant, ces régimes dépassent la simple dictature pour devenir des régimes totalitaire. Peut - on établir un modèle e régime totalitaire ? Y a t - il des points communs entre ces trois régimes ? Nous nous demanderons si il y a des circonstances favorables et communes à l'apparition de ces régimes. Puis nous tenterons de voir si on peut identifier des similitudes idéologiques. Nous terminerons notre étude sur la confrontation despratique totalitaires. On peut repérer des points communs structurels qui ont constitués d'important facteur dans l'apparition du caractère totalitaire de leur régime politique. D'une part ce sont 3 Etats sans véritable culture démocratique, où les masses ont longtemps été écartées du pouvoir. L'Allemagne et la Russie sont d'ailleurs encore deux empires autoritaires jusqu'à la Première Guerre Mondiale et le suffrage universel appliqué pour la première fois en Italie en 1919. Ce sont aussi 3 Etats à la recherche d'une cohésion, d'une unité nationale. L'Italie ne sera unifiée qu'en 1870, et l'Allemagne un an plus tard, tandis que la Russie est un gigantesque Etat multinational ( où se trouvent des Russes, Finlandais, Polonais, Roumains...) On peut aussi repérer des points communs conjoncturels. Ces Etats sont en pleine crise politique économique et sociale. En URSS les chefs communistes se déchirent à la mort de Lénine (1924), d'autant que l'union est menacée par la guerre civile qui entraine de grandes famines, la collectivisation forcées des terres, et des révoltes paysannes. L'italie est très fortement agitée par les grèves du début des années 20, et l'Allemagne craque sous la dette de guerre et le krach boursier de 1929 d'où résulte l'inflation et le taux de chômage le plus élevé en Europe. Dans ces pays, il y a une forte incapacité des institutions libérales et de la classe politique à garantir l'ordre et la prospérité. Bien sur, ces 3 pays sortent traumatisés de la première guerre mondiale. L'Italie et l'Allemagne sont donc économiquement affaibli par les traités de paix, et se sentent humiliés, le Traité de Versailles a fait perdre à l'Allemagne son empire qui est alors coupée en deux. Dans ces deux pays la culture de guerre sera sans cesse entretenue et le fascisme va naître. Il y a aussi une guerre civile en Russie ( entrainée par d'importantes grèves et mutinerie ), qui conduira ici à l'abandon de la guerre. Tous critiquent la démocratie libérale parlementaire en place. Hitler est fasciné par le modèle fasciste et va reprendre les méthodes Mussoliniennes de la conquête du pouvoir. Dans la mise en place du totalitarismes, les trois régimes vont beaucoup s'inspirer les uns des autres. En Italie les révoltes paysannes dans les grandes propriétés terriennes s'inspirent en partie du modèle bolchévique B. Le moteur du régime : l'ensemble de la société soumis à l'idéologie Il est clair que dans ces 3 États, l'idéologie constitue le fondement même de l'existence du régime. Elle légitime le pouvoir mais en plus elle oriente son action. Contrairement aux régimes de type autoritaire, le phénomène totalitaire ne peut se passer de la mobilisation totale et active de la population autour de ses valeurs et son projet idéologique. Ainsi, plus aucune activité publique ou privée ne doit échapper aux normes idéologiques. Une faute commise dans une activité économique, professionnelle ou d'ordre privé, est simultanément une faute idéologique. De plus en régime totalitaire, tout désaccord est criminalisé. L'Allemagne, l'Italie et l'URSS ont en commun une même haine de tout ce qui constituerait un facteur de désorganisation et ainsi menacerait l'unité du pays. Ils méprisent la démocratie bourgeoise, libérale ou capitalistes donc dans la mesure où elle permet le débat, et tentent par tous les moyens de nier l'individu en l'étouffant au profit du groupe. Les 3 régimes désavouent ainsi la lutte des classes. Dans le cas de l'Allemagne et de l'Italie, ce désir d'unité se traduit par un ultra nationalisme. On peut identifier un objectif idéologique commun qui est celui de modeler un homme nouveau, bien que chaque idéal-type soit différents dans les 3 régimes. La propagande est un moyen utilisé par ces États pour susciter l'adhésion à cette « vérité officielle d'Etat «. Une structure qui en fait une état puissant. D...

« Une structure qui en fait une état puissant.

Dans une société traditionnelle l'Etat est une organisation politique.

Dans le cas des 3 régimes présents, l’Etat est tout.

C’est une structure qui soumet l’ensemble de la société et qui englobe le politique, l’économique le social et le culturel, encore par souci d'unité.

« L’Etat est tout, l’individu n’est rien » a dit B.

Mussolini. Dans les 3 pays les opposants sont éliminés assez rapidement.

Ce parti n’est pas un lieu de débat politique, mais un instrument de conquête du pouvoir qui deviendra une fois le pouvoir conquis un simple intermédiaire entre la population et le Chef unique.

Ainsi tout passe par le parti, chaque administration est doublée par l’organe du parti. Le monopole de l’Etat est établi dans tous les domaines : En Allemagne on a affaire à une économie de guerre.

Les deux fascismes lancent des programmes de « grands travaux » souvent à la gloire de leur régime.

Leur ambition est de développer l'autarcie économique de leur pays.

La planification et collectivisation en URSS est un bon exemple.

Staline met en place des plans ambitieux qui fixent les objectifs de production à atteindre. Éducation avec épuration du corps enseignant et révision des manuels scolaires.

Des organisations étatiques procèdent à l'embrigadement de la jeunesse aussi (les fils de la Louve, Hitlerjügend, Komsomol…). Sur la culture et les sciences qui sont perdus dans une production utilitaire et non esthétique.

Les deux doivent se mettre au service de l'État et de l’idéologie.

Elle doit toucher tout le monde, être accessible car compris par tous, ne doit surtout pas être élitiste.

Les arts totalitaires sont par excellence l’architecture ou cinéma car ce sont des arts monumentaux, immédiatement perceptibles par tous et qu'ils incarnent en plus les ambitions du régime.

Des styles artistiques « officiels » voient ainsi le jour alors qu'à l'inverse on interdit « l'art dégénéré ».

L'Etat dispose aussi du monopole absolue des moyens de communications, et utilise ce monopole pour la propagande. Au sommet de l'Etat se situe le chef charismatique, qui est l’aboutissement du processus d’unification.

« La société, c’est moi » à dit Trotsky en parlant du statut de Staline.

C’est celui qui incarne les inspirations de tout le peuple, avec qui il communique directement.

C’est celui qui « guide », qui dirige.

Au, Duce, au Führer, ou au petit Père des peuples est voué un véritable culte de la personnalité.

On reconstruit toute la société autour de lui et il a le don d’infaillibilité en principe.

La population a qui on a enlevé tous ses repères n’en a plus qu’un : le chef. Ce dispositif de controle des individus et de leurs activités permet de repérer toutes formes de résistances, de dissidences, et d'anticonformisme.

S'organiser pour résister en régime totalitaire est quasiment impossible et a été très rare pendant ces périodes. L'instrument qui va assoir le régime totalitaire va être dans tous les cas la terreur.

En URSS, Staline ordonne une première vague de terreur entre 1929 et 1932 avec la « dékoulakisation » : 1,8 millions de paysans russes « aisés » sont déportés dans des camps (les goulags ) en Sibérie ou dans des régions éloignées de l'URSS.

Une seconde vague de répression, « la grande terreur », se déroule entre 1936 et 1938 ( procès de Moscou ; 700 000 personnes exécutées par le NKVD ).

15 millions de Soviétiques seront déportés dans les goulags entre 1917 et 1953. Pour que la terreur s'installe, l'Etat appuie sur une police politique et secrète extrêmement répressives.

La violence est utilisée comme mode de gouvernement, elle est au coeur du système.

Il y a d'abord eu une première phase où le régime s’attaque aux opposants, et ensuite aux « ennemis objectifs » de l’intérieur : c’est la que la terreur devient totalitaire (juif, bourgeois et Koulak, Juif un peu en Italie aussi).

C’est une notion qui peut évoluer et donc qui peut frapper tout le monde à tout moment.

Terreur généralisée permet donc au régime de s’assurer une domination totale sur l’ensemble de la société. En effet certaines différences probantes tant sur le plan de la naissance, du déroulement ainsi que au niveau de l’aboutissement sont à dénoter. Il convient de s’interroger sur les points de concordance entre l’Italie et l’Allemangne nous permetant de mieux distinguer les différences avec l’URSS. Entre 1918 et 1920, une importante crise morale, politique et sociale secoue l'Italie.

Des usines sont occupées par les ouvriers à Milan et à Turin.

La multiplication des mouvements sociaux oblige des patrons à fermer leurs entreprises. Ces manifestations s'inspirent en partie sont portées par d'anciens combattants de la Première Guerre mondiale qui, alors qu'ils ont consenti à de gros sacrifices, n'ont pas retrouvé les emplois espérés à leur retour des combats.

De plus, un fort sentiment d'injustice a été ressenti dans la population italienne lorsque les revendications territoriales du pays n'ont pas été satisfaites par le traité de Versailles, malgré le ralliement italien au camp des vainqueurs.. »

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