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COMTE : Cours de philosophie positive Discours sur l'esprit positif Système de politique positive Catéchisme positiviste

Publié le 13/10/2013

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Ce Catéchisme présente-t-il bien, comme le préten­dait Comte, le positivisme ? Tout y est, en effet : la philosophie des sciences, les programmes politiques, l'organisation religieuse de la société... Et même avec beaucoup de détails : distribution des sciences et inventaires de leurs lois, échelle encyclopédique complétée par une septième science, la « morale « ; précisions sur les « républiques positivistes « — super­ficie, nombre d'habitants, modes de gestion ; établis­sement précis des hiérarchies en tout domaine ; éva­luation du nombre nécessaire de savants-prêtres, de chefs industriels, de prolétaires, et des salaires de cha­cun ; liste des « fêtes « et des « sacrements «, etc. —Mais ces condensés dialogués facilitent-ils vraiment la compréhension ? Les raccourcis rendent parfois les exposés du Prêtre assez obscurs et d'un dogmatisme caricatural. La Femme demande quelques éclaircisse­ments, acquiesce en général avec humilité et belle confiance. Le lecteur n'est sans doute pas aussi aisé­ment séduit par ces discours, plutôt paternalistes, aux formes datées.

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« COMTE 127 Comte vit dans un monde en effervescence.

La Révolution n'en finit pas de finir.

Les régimes se suc­ cèdent : on détruit, on restaure, on combat sur tous les fronts.

En ces temps toujours bouleversés, nom­ breux sont ceux qui essaient avec persévérance de chercher dans les sciences les principes, fins et moyens d'une réorganisation efficace.

L'espoir demeure, bien qu'on ne sache plus trop à quelle science se vouer.

A !'École polytechnique, où Comte est brillamment reçu en 1816, ont enseigné les plus grands savants révolu­ tionnaires.

Les jeunes élèves se sentent investis d'une mission, tant intellectuelle que politique.

Exerçant sa vive intelligence et son esprit audacieux, voire fron­ deur, Comte lie étroitement exigences scientifiques et aspirations à la régénération sociale.

En 1817, Comte renonce aux carrières d'ingénieur, préférant vivre de leçons et d'écrits.

Il a rencontré Saint-Simon, dont il devient pour quelques mois le secrétaire, pour quelques années le collaborateur et ami.

Ils communient dans les mêmes espérances enthousiastes.

Saint-Simon a déjà publié bien des pro­ jets de réforme sociale, qui s'appuient tous plus ou moins sur les sciences : refonte de !'Encyclopédie, fondation du « Physicisme », promotion d'une « Science de l'homme ».

Il est alors en train de pro­ grammer une vaste « réorganisation européenne » et un « industrialisme » généralisé, concernant « l'indus­ trie commerciale et manufacturière », mais aussi « l'in­ dustrie littéraire et scientifique » ; tout doit se faire en coordonnant des pouvoirs « temporel » et « spirituel » complémentaires.

Comte se charge d'établir en 1822 le Plan des travaux scientifiques nécessaires pour réorga­ niser la société.

Cet opuscule, que Comte désignera toujours comme son « opuscule fondamental », devient en 1824 l'occasion de la rupture.

Par-delà les raisons circonstancielles, elle révèle les différends importants sur ce que les deux refaiseurs de monde attendent de la science, de la place et de son rôle dans la société.

Comte s'irrite de la hâte brouillonne de Saint-Simon, de son impatience à vouloir changer les. »

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