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Les conditions d'un apprentissage libérateur, quelle éducation choisir ?

Publié le 27/12/2011

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A. La connaissance est nécessaire pour accéder à la liberté

 

 

Du point de vue du fait, il serait illusoire de penser échapper à toute contrainte extérieure : l’homme étant aussi un corps, il est soumis aux lois de la nature et à son environnement matériel. Dès lors, c’est par la connaissance scientifique des éléments environnants, par la saisie de leur fonctionnement qu’il peut essayer de s’en libérer un tant soit peu. Ainsi Engels explique que  « la liberté n’est pas dans une indépendance rêvée à l’égard des lois de la nature, mais dons la connaissance de ces lois et dans la possibilité donnée par là même de les mettre en œuvre méthodiquement pour des fins déterminés «. Le déterminisme, bien loin d’empêcher la liberté est ce qui la rend possible. La liberté conçue comme absence totale de contrainte extérieure ne serait qu’une utopie qui ne permettrait pas d’envisager ce qu’est un homme libre. « La liberté de la volonté ne signifie donc pas autre chose que la faculté de décider en connaissance de causes « dit encore Engels (dans Anti-Dühring). L’homme libre est celui qui connaît. L’homme est donc libre dès lors qu’il connaît et qu’il agit suivant sa volonté, laquelle doit être guidée par la raison. 

« renoncer à réaliser nos propres désirs, ou d’en différer la réalisation, qui est le fondement de notre liberté ; en ce sens, la liberté est une possibilité que nous pouvons choisir de ne pas saisir. EX : l’enfant qui est dépendant de ses parents prend son indépendance au fur et à mesure qu’il grandit.

Mais certaines personnes préfèrent rester chez leurs parents, donc indépendants.

Qqun qui prend une décision à notre place C.

Un apprentissage par l'expérien ce – la liberté n’est pas le résultat de l’apprentissage, mais l’apprentissage lui -même.

Le fait de se libérer nous rend libre C’est la pratique et l’expérience qui nous apprennent à nous servir de la liberté.

Voir, par exemple, Sartre et l’existentialism e.

On peut développer cette idée sous différents aspects, l’aspect général (la liberté est une disposition que nous avons la responsabilité de réaliser et de conquérir – Kant, Qu’est- ce que les lumières ? ), la liberté est conquise d’abord et avant tout dan s le domaine politique (Arendt, Qu’est -ce que la liberté ?), la liberté est conquise grâce à la domination sur la nature par le travail (Hegel, Esthétique ou Phénoménologie de l’esprit ).

Cet apprentissage suppose que l'on me laisse mener mes propres expér iences sans néanmoins que je sois libre de me nuire à moi -même ni aux autres.

Le philosophe des Lumières Kant considère quant à lui que les hommes doivent expérimenter leur liberté, en faire l'apprentissage.

Il affirme que "on ne peut naître pour la liber té que par des essais personnels".

CONCLUSION : L e problème était de savoir s’il était possible d’apprendre à être libre.

Il est apparu que si on entend par liberté le libre arbitre, dès lors, il est strictement impossible d’apprendre à être libre puis que c’est au contraire la liberté qui permet d’apprendre.

Toutefois, cette définition est apparue abstraite.

C’est en agissant qu’il s’ap prend à lui -même s’il est libre mais celui -ci peut être agi sans le savoir.

C’est pourquoi il lui faut apprendre les dé terminismes qui pèsent sur lui pour pouvoir se libérer de l’idée de libre arbitre.

Autrement dit, c’est bien en apprenant que le sujet se libère et devient libre.

Mais plus même c’est grâce au cheminement, à l’expérience que l’on apprend à être libre.

S'il peut paraître contradictoire, inutile et contraignant de devoir subir les obligations et les exercices d'un apprentissage pour être libre, nous avons néanmoins montré que cet apprentissage est nécessaire pour que la liberté ne soit pas que la tyrannie ch aotique des désirs individuels ni celle organisée des plus forts.

Il semble que le sentiment de liberté est une caractéristique de l’homme en tant qu’homme.

Le sentiment de liberté est une forme d’indépendance que ressent l’homme vis -à -vis des conditions qui pourraient le déterminer à agir.

Toutefois, ce sentiment semble éminemment fragile.

En effet, ce sentiment décroît à mesure que progresse l’intelligence puisque l’homme découvre de plus en plus de conditions qui le déterminent dans ses choix.

Plus nous apprenons à choisir, plus nous découvrons que nous sommes déterminés dans nos choix.

Apprendre à être libre reviendrait- il à apprendre que nous ne sommes pas libres ? La liberté politique Sur le plan politique, la liberté est le produit d’une la borieuse conquête, dont les conditions sociales, économiques et juridiques ont été progressivement mises en place tout au long de notre histoire .

Être homme, c’est être libre, fondamentalement, essentiellement.

Un homme – libre donc par définition, par nature – ne peut, ne doit être assujetti à quiconque.

Le choix de la liberté : La liberté implique la conscience de soi : n’étant pas conscient de sa « liberté » ; l’animal n’est pas vraiment libre.

Seul l’homme peut accéder à la liberté ; pou r cela, il est amené à la conquérir .

Lorsque je suis certain de savoir ce qui est le bien, je le fais sans hésiter.

Je suis alors à la fois libre et raisonnable.. »

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