Conférence de Munich

I)              « Le chef d’oeuvre de l’apaisement «, la conférence de Munich.

La stratégie hitlerienne repose sur une façade de bravade avec grandiloquence derrière laquelle on trouve des négociations serrées avec Chamberlain.  Après l’éviction des deux généraux en février, considérés trop scrupuleux, il suit le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Ernst von Weiszäcker qui emploie le terme de « dissolution chimique « (procéder par étapes négociées). De même, Goering et Goebbels sont favorables à une négociation avec Londres alors que Ribbentropp, chef de la diplomatie, veut passer à la guerre puisque pour lui elle aura lieu quand même.

L’été 1938 voit Hitler se jouer de ses adversaires par ses modérations successives et le fractionnement de ses revendications. La propagande est très forte, avec beaucoup de rassemblements et de démonstrations, en particulier à Nuremberg, dans le but d’effrayer, afin de pouvoir ensuite créer une détente avec de faux pas en arrière.