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La connaissance doit-elle conduire au bonheur ?

Publié le 22/09/2005

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N'est-il pas une forme de l'inconditionnel? III. le bonheur est vu comme un inconditionnel voire un impossible Le bonheur n'est pas une somme de satisfactions subjectives indéfinies, d'ordre sensible, une sorte de bien-être individuel parfait. Dans ces conditions, le bonheur est relatif à chacun, indéfinissable en son contenu et dépourvu de toute signification morale. En ce sens -là du mot bonheur, les méchants peuvent être heureux et il y a autant de bonheur que d'individus. 1.  le bonheur est indéfinissable Texte : KANT , Fondemlents de la Métaphysique des Moeurs, IIème section,Delagrave, p.131-132 "Pour l'idée du bonheur un tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future, est nécessaire. Or il est impossible qu'un être fini, si perspicace et en même temps si puissant qu'on le suppose, se fasse un concept déterminé de ce qu'il veut ici véritablement?" 2.

Etymologiquement le "bon heur" signifie la bonne chance que l'on retrouve dans l'expression "porte-bonheur" ou au "petit bonheur la chance" ou "par bonheur":

le bonheur en ce sens se trouve lié à un certain hasard qui se veut heureux ici.

Or y a-t-il véritablement des conditions du bonheur? Si la chance ou le hasard ne sont pas les conditions du bonheur, le savoir, la connaissance peut-il être une condition de celui-ci ? le savoir peut signifier ici aussi bien l'ensemble des connaissances acquises que l'état d'esprit de celui qui sait. Le bonheur serait-il un état d'esprit où le bienheureux sait. Mais que sait-il ? Le savoir est-il la sagesse ?

 

« "La raison ne demande rien contre la nature; elle demande donc que chacun s'aide soi-même, qu'il cherche l'utilequi est sien, c'est-à-dire ce qui lui est réellement utile, et qu'il désire tout ce qui conduit réellement l'homme à une plus grande perfection; et absolument parlant, que chacun s'efforce, selon sa puissance d'être, de conserver sonêtre." 3.

TRANSITION Le savoir nous aide à saisir la nature de nos désirs, il est rationnel en nous et éclaire ce qui est resté confus etdans l'obscurité.

Or le bonheur ne saurait être conditionné ou dépendant d'un savoir.

N'est-il pas une forme del'inconditionnel? III.

le bonheur est vu comme un inconditionnel voire un impossible Le bonheur n'est pas une somme de satisfactions subjectives indéfinies, d'ordre sensible, une sorte de bien-êtreindividuel parfait. Dans ces conditions, le bonheur est relatif à chacun, indéfinissable en son contenu et dépourvu de toutesignification morale.

En ce sens -là du mot bonheur, les méchants peuvent être heureux et il y a autant de bonheurque d'individus. 1.

le bonheur est indéfinissable Texte : KANT , Fondemlents de la Métaphysique des Moeurs , IIème section,Delagrave, p.131-132 "Pour l'idée du bonheur un tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma conditionfuture, est nécessaire.

Or il est impossible qu'un être fini, si perspicace et en même temps si puissant qu'on lesuppose, se fasse un concept déterminé de ce qu'il veut ici véritablement?" 2.

L'impossibilité d'être heureux Toute définition du bonheur est-elle négative? Le bonheur n'est pas dans la vie un état durable, permanent. Texte : Schopenhauer, Le monde commevolonté et comme représentation "La satisfaction, le bonheur comme l'appellent les hommes, n'est au propre et dans son essence rien que denégatif ; en elle rien de positif.

Il n'y a pas de satisfaction qui d'elle-même et comme de son propre mouvementvienne à nous; il faut qu'elle soit la satisfaction d'un désir.

Le désir en effet, la privation, est condition préliminaire de toutejouissance." CONCLUSION Si l'on faisait du savoir une condition du bonheur, alors le bonheur aurait un mode d'emploi et serait donc accessible.Or ce qui ferait l'essence véritable du bonheur serait son impossibilité : le bonheur est un chemin et il n'y aurait pasde préceptes ou de principes à suivre.

Le bonheur est impensable et n'est pas conditionné au savoir. SECONDE CORRECTION I.

— INTRODUCTION. Au moment où Rousseau écrit cette phrase, il se sent vraiment heureux.

Il déclare : « Ici (aux Charmettes), commence le court bonheur de ma vie; ici viennent les paisibles mais rapides moments qui m'ontdonné le droit de dire que j'ai vécu.

» Il écrit alors la page devenue célèbre : « Si j'étais riche », encore intitulée : « Une Maison modèle ». A cette heure, il constate qu'il est trop âgé pour employer le reste de sa vie à accumuler des connaissances.

Il aime mieux consacrer, ce temps à s'organiser une vie heureuse. Selon lui, une telle tâche ne requiert pas « tant de science ».

Point n'est besoin de beaucoup de savoir pour y parvenir. Il pose ainsi le problème des rapports entre le savoir et le bonheur.

Reste à se demander si un savoir étendu contribue effectivement à rendre heureux celui qui le possède. II.

— UN SAVOIR ÉTENDU EST-IL INDISPENSABLE AU BONHEUR ? A) Des gens peu instruits semblent heureux. Beaucoup de personnes sans instruction paraissent heureuses de leur sort.En général, elles ont des ambitions limitées, poursuivent un horizon restreint et ont, par cela même, des. »

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