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La connaissance scientifique permet-elle de lutter contre le fanatisme ?

Publié le 08/03/2005

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scientifique

Du point de vue de la raison, il est traditionnel de condamner le fanatisme, qui paraît toujours excessif, tant dans ses croyances que dans ses actes. Les connaissances scientifiques sont le produit historique de la raison, et semblent du même coup étrangères au fanatisme. Mais cette hétérogénéité suffit-elle pour que ces mêmes connaissances scientifiques puissent servir à lutter contre le fanatisme ? Pour lutter contre un ennemi, au moins faut-il avoir un point de rencontre possible avec lui... Connaissances scientifiques et fanatisme présentent-ils un tel point de contact, ou leur dissemblance est-elle marquée au point de signifier entre eux l'absence de toute relation possible, en sorte qu'il est illusoire de prétendre détruire l'un en prenant appui sur les autres ?

  • I) La science s'oppose à la croyance et au fanatisme.

a) La connaissance n'admet comme vraies que les insertions démontrables. b) La raison s'oppose à l'obscurantisme d'une foi aveugle. c) La science est ouverte à la critique.

  • II) La science ne peut s'opposer au fanatisme.

a) Les savants peuvent eux aussi être intolérants. b) Le scientisme est une forme de fanatisme moderne. c) La science est impuissante face au fanatisme religieux.

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« Kant en définit les limites : "l'expérience sensible".

La nature est donc l'ensemble des phénomènes soumis à des lois.Le savoir objectif est général ; il ne cerne pas le mystérieux , ni le singulier dans l'expérience.

Le fanatisme enrevanche satisfait l'imaginaire, et le goût du mystère. C - LA SCIENCE NE PEUT RÉPONDRE A NOTRE BESOIN DE SENS : Husserl dit d'ailleurs : "des sciences de fait nepeuvent que créer une humanité de fait". "De simples sciences de faits forment une simple humanité de fait...Dans la détresse de notre vie...

cette science n'a rien à nous dire.

Lesquestions qu'elle exclut par principe sont précisément les questions quisont les plus brûlantes à notre époque malheureuse pour une humanitéabandonnée aux bouleversements du destin : ce sont les questions quiportent sur le sens ou l'absence de sens de toute cette existencehumaine...

Ces questions atteignent finalement l'homme en tant quedans son comportement à l'égard de son environnement humain etextra-humain il se décide librement, en tant qu'il est libre...

de donnerà soi-même et de donner au monde ambiant une forme de raison.

Or,sur la raison et la non-raison, sur nous-mêmes les hommes en tant quesujets de cette liberté, qu'est-ce donc que la science a à nous dire ? Lasimple science des corps manifestement n'a rien à nous dire,puisqu'elle fait abstraction de tout ce qui est subjectif.

En ce quiconcerne d'autre part les sciences de l'esprit, qui pourtant dans toutesleurs disciplines, particulières ou générales, traitent de l'homme dansson existence spirituelle, il se trouve, dit-on, que leur scientificitérigoureuse exige du chercheur qu'il mette scrupuleusement hors-circuit toute prise de position axiologique .

Mais est-il possible que leMonde et l'être humain en lui aient véritablement un sens si lessciences ne laissent valoir comme vrai que ce qui est constatable dansune objectivité de ce type ?" HUSSERL Articulation des idées Idée centrale : des sciences qui ne s'attachent qu'aux faits (les sciences positives) ne peuvent répondre auxquestions essentielles et angoissantes qui se posent à l'homme. Explication: a) Les sciences des corps (physique, biologie, etc.) ignorent tout ce qui est subjectif (qui appartient au sujet entant que conscience).Or l'homme est avant tout un sujet conscient et libre, qui se donne et donne au monde une « forme de raison »,dont les sciences physiques ne se préoccupent pas. b) Les sciences de l'esprit (psychologie) prétendent, au nom précisément de leur scientificité, exclure tout jugementde valeur (bien et mal).Elles ne peuvent donc pas non plus éclairer l'homme sur la valeur de ses actes. Conclusion générale : de telles sciences ne se préoccupent pas du sens des choses.

Or c'est le sens ou l'absence de sens de son existence qui importe le plus à l'homme. HUSSERL : LES SCIENCES IGNORENT LE SENS DE L'EXISTENCE Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Telles sont les questions que les hommes se posent.

Lascience peut-elle y répondre ? Elle y prétend dans une certaine mesure.

Mais ses réponses ne sont pas celles quenous attendons vraiment, car se prononçant uniquement sur des faits, la science se tait sur ce qui est au coeur denos interrogations, le sens de notre existence. ordre des idées 1) Idée centrale : Des sciences qui ne s'attachent qu'aux faits (les sciences positives) ne peuvent répondre auxquestions essentielles et angoissantes qui se posent à l'homme. 2) Explicationa) Les sciences des corps (physique, biologie, etc.) ignorent tout ce qui est subjectif (qui appartient au sujet entant que conscience).

Or, l'homme est avant tout un sujet conscient et libre, qui se donne et donne au monde une« forme de raison », un sens, dont ces sciences ne se préoccupent pas.

b) Les sciences de l'esprit (psychologie)prétendent, au nom précisément de leur scientificité, exclure tout jugement de valeur (bien et mal).. »

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