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Conscience et inconscience

Publié le 01/04/2015

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conscience
Conscience & Inconscience ➔ Quand on perd conscience, on perd d'abord la perception du monde, on perd soi-même. On est plus présent. ➔ Un être conscient est présent au monde et en même temps présent à soi même, ne se confond jamais avec le monde. Si on est pas conscient de soi, on se confond avec le monde. ➔ Conscience immédiate : conscience d'objets, attention prioritairement focalisée sur l'objet et non sur soi. Sartre : « conscience non-thétique de soi ». Le soi ne se voit pas. ➔ Conscience réfléchie/réflexive : « conscience thétique de soi », le sujet se prend pour objet, se recentre sur soi. Ouvre à la connaissance de soi. ➔ Cette conscience de soi fait de nous un sujet. Sujet : réceptacle, le socle de certaines qualités (au sens neutre du terme), conscient de lui même, capable de reconnaître ces actes comme étant les siens. ➔ La conscience comme rapport au monde : + ou – volontaire et attentive. Selon Henri Bergson, quand on est confronté à des choses inédites conscience est pleinement sollicitée. Une fois que les choses sont apprises la volonté et l'attention se relâchent, la conscience se retire car cela devient une habitude. ➔ Champ de conscience : + ou – large. + on est attentif + le champ de conscience se réduit. Automatique. Rend l'homme vulnérable. Selon Gusdorf Traité de l'existence morale, la conscience n'est pas un miroir passif dans lequel la vérité viendrait se refléter, n'est pas un réceptacle neutre de la réalité. La conscience est traversée par des désirs et des valeurs. Selon Husserl, il y a une intentionnalité de la conscience, attente de la réalité. Lecture sélective de la réalité « Toute conscience est conscience de quelque chose ». ➔ Selon Jean-Paul Sartre Situation 1, le monde n'existe pas sans une conscience qui le pense. Conscience doit être en lien avec le monde ≠ substance. ➔ Le doute méthodique et le « je suis » comme seule vérité indubitable. Descartes : optimisme rationaliste, doute cartésien, méthodique, volontaire, voie pour réussir à débusquer la réalité. Doute radical. Descartes s'attaque aux fondements des opinions. Illusions d'optique, fragilité des sens. Doute de la réalité avec l’expérience du rêve. Doute sur le monde, tout n'est que songe, fiction. Descartes s’intéresse aux sciences physiques, sont-elles absolument certaines ? Descartes convoque Dieu, il est trompeur car il tolère l'erreur. Descartes va buter sur une réalité indubitable. ➔ Le cogito : « je suis, j'existe » la certitude d'être. Reste à savoir qui l'on est. ➔ Selon Descartes: la substance pensante est un être indépendant dont l'existence ne dépend pas d'une autre réalité. Substance ≠ mode qui n'existe que par autre chose. Âme et corps sont distincts. L'âme est une substance pensante, libre et immatérielle. Le corps est une substance étendue, union intime d'une âme et d'un corps qui est matière régie par des règles de la mécanique. Selon Descartes : « Sans la pensée, on ne sait plus qu'on existe, on est plus un sujet ». La certitude d'être est immanente à la pensée. La corps est aussi essentiel pour la conscience de soi, pour s'identifier et se distinguer des autres. ➔ Le sujet fiction ou réalité ? Le sujet substance : partir de l’expérience de changement pour l'existence d'un sujet pensé comme substance. ➔ Le moi comme fiction : David Hume critique Descartes qui s'imagine saisir le « moi ». Hume fait l’expérience mais ne tombe pas sur un « moi » substantiel mais sur des perceptions changeantes. Philosophie empiriste, pas de conscience de soi sans un rapport à l'altérité, flux de perceptions qui s’enchaînent. La mémoire est essentielle à la constitution de cette identité personnelle. ➔ L'ego transcendantal de Kant : pour avoir l’expérience d'une succession il faut bien qu'il y est un sujet qui transcende ces différentes perceptions et qui les fasse apparaître comme se succédant. Il faut un point fixe. Le travail du « je » est d'ordonner les successions, mettre en forme l’existence a priori. Le « moi » est le pure produit de l’expérience a posteriori. Le « moi » nous en avons conscience. ➔ Prendre conscience de soi, est-ce se connaître ? La réflexion et ses limites : selon Freud nous ne sommes pas maître de notre mémoire. Souvenir est une remémoration qui est commandée par des intérêts actuels et ne remontera à la surface que les éléments qui feront écho à nos demandes, interprétation trahissant le sens initial et original qui augmente l'incompréhension de soi. Lorsque le sujet se prend lui même pour objet il y a un manque d'objectivité, on modifie notre manière d'être. ➔ La médiation d'autrui : pour contempler son âme, besoin d'une autre âme. Selon Aristote dans Éthique à Nicomaque on peut avoir recours à un ami. ➔ L'hypothèse de l'inconscient : selon Freud, le refoulement est une force active à notre insu «Nous donnons le nom de refoulement au processus qui se manifeste à nous par l’intermédiaire d'une résistance. » ➔ La censure selon Freud : activité inconsciente de refoulement. ➔ Pulsions ont 3 destins possibles : satisfaction consciente, refoulée, réapparition des pulsions sous la forme de symptômes. ➔ Le CA : ne répond à aucune loi, recherche du plaisir, inconscient. Domine le MOI ➔ Le MOI : conscience des phénomènes pré-conscients, diplomate. Refoule le CA et le SURMOI. ➔ Le SURMOI : équivalent du gardien intérieur, produit de l'éducation, inconscient. Domine le MOI et refoule le CA. Freud : « Où est le ça, le moi doit advenir. » ➔ Valeur du discours freudien : Si l’inconscient est inconscient comment peut on l'identifier ? Le discours freudien est une hypothèse. ➔ Différence entre la psychologie et les sciences dures : les sciences dures cherchent à expliquer des phénomènes matériels et physiques avec un rapport de causalité. Psychologie : explication avec des lois générales, approche thérapeutique, comprendre les symptômes. ➔ Critique Sartrienne de la censure L'Être et le Néant : la censure ne peut être totalement inconsciente car elle est travail de sélection, de repérage des pulsions illicites. Le sujet n'est pas totalement dupe des tendances illicites : dissimulation à soi même, mauvaise foi dit Sartre. ➔ Le sujet et le présupposé de la liberté : le libre arbitre et le témoignage de la conscience : selon Descartes il existe une force de la volonté et de la liberté de choisir évidente :c'est le libre arbitre. Selon lui, notre pensée et notre volonté ne sont jamais entravées car elles demeurent toujours libre. ➔ La responsabilité des actes involontaires : Aristote L’Éthique à Nicomaque : exemple de l'homme saoul, l'homme est responsable de ses actes qu'il n'a pas voulu car il connaissait les risques qu'il encourait, il y a eu un choix. ➔ Notre responsabilité est proportionnelle à notre connaissance. Mais au sein de la société, l'ignorance et la négligence n'est pas recevable. ➔ L'illusion du libre arbitre de Spinoza : libre arbitre n'est qu'une illusion qui provient de notre ignorance. Nous pensons être libre car nous ignorons les causes réelles de nos actes. Tout est déterminé. C'est la réalité qui influe sur notre volonté. Être libre selon Spinoza c'est agir selon sa propre nécessité interne. Il n'y a que Dieu qui est libre car l'homme se trouve toujours influencé par son entourage. ➔ L'originalité de l'existence avec Sartre : l'homme est jeté dans l'existence et il a ensuite à se définir lui même. Exister c'est surmonter l'incomplétude de notre existence. Existence précède l'essence, c'est à l'individu de donner un sens et une orientation, viser un « soi » que l'on est pas mais que l'on désire être. ➔ Le choix selon Sartre : délibération toujours truquée car elle porte en elle le choix initial existentiel. 

conscience

« ➔ Le doute méthodique et le « je suis » comme seule vérité indubitable.

Descartes : optimisme rationaliste, doute cartésien, méthodique, volontaire, voie pour réussir à débusquer la réalité.

Doute radical. Descartes s'attaque aux fondements des opinions.

Illusions d'optique, fragilité des sens.

Doute de la réalité avec l'expérience du rêve.

Doute sur le monde, tout n'est que songe, fiction.

Descartes s'intéresse aux sciences physiques, sont-elles absolument certaines ? Descartes convoque Dieu, il est trompeur car il tolère l'erreur. Descartes va buter sur une réalité indubitable. ➔ Le cogito : « je suis, j'existe » la certitude d'être.

Reste à savoir qui l'on est. ➔ Selon Descartes: la substance pensante est un être indépendant dont l'existence ne dépend pas d'une autre réalité.

Substance ≠ mode qui n'existe que par autre chose.

Âme et corps sont distincts.

L'âme est une substance pensante, libre et immatérielle.

Le corps est une substance étendue, union intime d'une âme et d'un corps qui est matière régie par des règles de la mécanique.

Selon Descartes : « Sans la pensée, on ne sait plus qu'on existe, on est plus un sujet ».

La certitude d'être est immanente à la pensée.

La corps est aussi essentiel pour la conscience de soi, pour s'identifier et se distinguer des autres. ➔ Le sujet fiction ou réalité ? Le sujet substance : partir de l'expérience de changement pour l'existence d'un sujet pensé comme substance. ➔ Le moi comme fiction : David Hume critique Descartes qui s'imagine saisir le « moi ».

Hume fait l'expérience mais ne tombe pas sur un « moi » substantiel mais sur des perceptions changeantes.  Philosophie empiriste, pas de conscience de soi sans un rapport à l'altérité, flux de perceptions qui s'enchaînent.

La mémoire est essentielle à la constitution de cette identité personnelle. ➔ L'ego transcendantal de Kant : pour avoir l'expérience d'une succession il faut bien qu'il y est un sujet qui transcende ces différentes perceptions et qui les fasse apparaître comme se succédant.

Il faut un point fixe.

Le travail du « je » est d'ordonner les successions, mettre en forme l'existence a priori.

Le « moi » est le pure produit de l'expérience a posteriori.

Le « moi » nous en avons conscience. ➔ Prendre conscience de soi, est-ce se connaître ? La réflexion et ses limites : selon Freud nous ne sommes pas maître de notre mémoire.

Souvenir est une remémoration qui est commandée par des intérêts actuels et ne remontera à la surface que les éléments qui feront écho à nos demandes, interprétation trahissant. »

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