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La conscience morale ?

Publié le 12/02/2004

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conscience
-C.« La conscience morale est la raison pratique représentant à l'être humain son devoir dans chaque cas où intervient une loi, que ce soit pour l'acquitter ou pour le condamner. » Kant, Doctrine de la vertu, 1797. « Il est [...] au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d'autrui comme bonnes ou mauvaises, et c'est à ce principe que je donne le nom de conscience. » Rousseau, Émile ou De l'éducation, 1762. « Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions. » Rousseau, Émile ou De l'éducation, 1762. « Si tu écoutes tel ou tel jugement, comme la voix de ta conscience, en sorte que tu considères quelque chose comme juste, c'est peut-être parce que tu n'as jamais réfléchi sur toi-même et que tu as accepté aveuglément ce qui, depuis ton enfance, t'a été désigné comme juste. » Nietzsche, Le Gai Savoir, 1883.
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« qu'a notre âme de jouir et de souffrir.

Telle est même l'importance de l'élément sensible dans la conscience qu'onl'appelle souvent le sens moral.Mais c'est là une dénomination défectueuse, et il faut voir dans la conscience autre chose qu'un instinct supérieur,qu'une voix du coeur et un phénomène de notre nature sensible.

Elle est avant tout et par-dessus tout, une forme,une fonction de la raison, de cette faculté supérieure aux sens et à la sensibilité, qui distingue l'homme de la bruteet fait de lui le roi de la création; elle n'est que « la raison pratique », comme le dit Kant, la raison en tant qu'ellenous éclaire dans notre vie morale.Elle ne peut, en effet, exister sans la raison : on ne la trouve pas dans l'enfant en qui cette noble faculté n'est pasencore épanouie, et elle s'éteint dans l'insensé, quand la raison s'obscurcit et ne l'éclaire plus de ses rayons.C'est la raison seule d'ailleurs qui conçoit les vérités nécessaires, universelles et absolues que nous révèle laconscience morale, et si les ordres que celle-ci nous intime ont une autorité souveraine, ils le doivent à la raison quinous commande au nom de la justice éternelle ou plutôt au nom de Dieu lui-mêmecar la raison est quelque chose de Dieu en nous, comme le disent la plupart des philosophes, et la voix de laconscience, qui retentit jusque dans les profondeurs de l'âme, la voix de ce conseiller intime, de ce jugeincorruptible et inexorable qui nous guide dans la vie, c'est bien la voix du Créateur, qui, non content d'avoir gravéla loi morale dans nos esprits et nos coeurs, vient encore nous en donner l'interprétation pratique et en fairel'application aux divers actes de la vie. « La conscience morale n'est pas quelque chose que l'on soit susceptible d'acquérir, et il n'y a pas de devoirordonnant de se procurer cette conscience; mais tout homme, en tant qu'être moral, possède en lui, originairement,une telle conscience.

» Kant, Doctrine de la vertu, 1797. « Fouille en dedans.

C'est en dedans qu'est la source du bien et elle peut jaillir sans cesse, si tu fouilles toujours.» Marc-Aurèle, Pensées pour moi-même, IIe s.

apr.

J.-C.« La conscience morale est la raison pratique représentant à l'être humain son devoir dans chaque cas où intervientune loi, que ce soit pour l'acquitter ou pour le condamner.

»Kant, Doctrine de la vertu, 1797. « Il est [...] au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes,nous jugeons nos actions et celles d'autrui comme bonnes ou mauvaises, et c'est à ce principe que je donne le nomde conscience.

» Rousseau, Émile ou De l'éducation, 1762. « Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné,mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui faisl'excellence de sa nature et la moralité de ses actions.

» Rousseau, Émile ou De l'éducation, 1762. « Si tu écoutes tel ou tel jugement, comme la voix de ta conscience, en sorte que tu considères quelque chosecomme juste, c'est peut-être parce que tu n'as jamais réfléchi sur toi-même et que tu as accepté aveuglément cequi, depuis ton enfance, t'a été désigné comme juste.

» Nietzsche, Le Gai Savoir, 1883. « Au cours de mes années de bagne, je n'ai pas constaté chez mes camarades le moindre regret, le moindremalaise de conscience [...].

Le criminel, insurgé contre la société, la hait; il considère presque toujours qu'il a raisonet qu'elle a tort.

» Dostoïevski, Souvenirs de la maison des morts, 1862.. »

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