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La conscience du temps est-elle séparable de celle de la mort ? (Pistes de réflexion seulement)

Publié le 09/03/2004

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conscience

Elle est la seule possibilité certaine qui doit se réaliser par nécessité, et qui est possible constamment. La réalisation de cette condition par l'être-là conduit à sa libération parce qu'en réalisant la possibilité de ne pas être, l'être-là découvre les possibilités entières qu'il porte en lui dans chaque situation. (Car la vie quotidienne, qui se déroule au jour le jour, dans le « on « impersonnel, obscurcit la destinée individuelle par des préoccupations artificielles, dont le résultat est d'apaiser le souci ressenti face à la mort de soi au lieu de l'éclairer.) Face à sa propre mort qui agit comme une sorte de défi, l'être-là se projette un avenir et s'unifie dans son être le plus intime. Le temps authentique de l'existence apparaît alors opposé au temps linéaire inauthentique du « on « impersonnel. citation Gaston Berger, Phénoménologie du temps et prospective : « ... tout l'effort de l'homme semble être de lutter contre la mort. Elle est la grande, l'unique ennemie, comme elle est l'absurdité définitive, celle qui annule les significations... Il (l'homme) pense y échapper et se consoler du présent qui meurt en courant à l'avenir qu'il voit naître - ou, si son caractère en décide autrement, en s'enchantant de la croyance à la persistance du passé. Ce qui meurt ne serait pas vraiment détruit.

Dès que l'homme prend conscience du temps, il apprend que tout a nécessairement une fin. En conséquence, il est selon l'expression de Heidegger, un "être-pour-la-mort". Prendre conscience de soi, c'est prendre conscience de sa mortalité.

MAIS...

La conscience du temps permet de penser la progrès de l'individu et celui de l'humanité. Le temps permet à l'individu de s'enrichier, de réaliser ses projets. Le temps est le milieu du possible, de la création, en cela, il est opposé à la mort.

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