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Y a-t-il une contradiction à désobéir ?

Publié le 16/12/2004

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Quand chacun fait ce qui lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d'autres, et cela ne s'appelle pas un État libre. La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à n'être pas soumis à celle d'autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la nôtre. Quiconque est maître ne peut être libre, et régner c'est obéir. (...)Dans la liberté commune nul n'a le droit de faire ce que la liberté d'un autre lui interdit, et la vraie liberté n'est jamais destructrice d'elle-même. Ainsi la liberté sans la justice est une véritable contradiction ; car comme qu'on s'y prenne tout gêne dans l'exécution d'une volonté désordonnée.Il n'y a donc point de liberté sans lois, ni où quelqu'un est au-dessus des lois : dans l'état même de nature, l'homme n'est libre qu'à la faveur de la loi naturelle qui commande à tous. Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs et non pas des maîtres ; il obéit aux lois, mais il n'obéit pas aux hommes. « RousseauDe plus, il y a fort à parier que les lois seront justes, puisque ceux qui les font doivent les subir ; chaque membre de l'État est à la fois et législateur et sujet. Son propre intérêt lui commande donc de faire des lois judicieuses, puisqu'il en subira les conséquences.

Contradiction

Relation entre deux propositions dont l'une est la négation de l'autre.

Le principe de contradiction suppose que deux propositions contradictoires ne peuvent êtres toutes les deux vraies (ou fausses) en même temps.

La contradiction se trouve au coeur de la logique hégélienne : elle est le moteur de la dialectique, suivant le rythme de la pensée. L'affirmation (thèse), la négation de l'affirmation (antithèse) puis la négation de la négation (synthèse) sont ainsi unies en un principe supérieur dans lequel la contradiction est en même temps dépassée et conservée et marque alors le progrès de la conscience

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