Les Coptes

« les dynasties toulounide et fatimidetraitent equitable- ment les Coptes.

L'Emplre ottoman les soumet a un veri- table servage. 4 Les Coptes retrouvent leur dignite nationale sous le regne de Mehemet MI et sont de plus en plus nombreux servir dans I' administration.

Au debut du XXe siecle, ils constituent une partie importante de 'Intelligentsia egyptienne.

Its forment meme la majorite des cadres du part' communiste d'Egypte dans ses differentes fractions rivales.

La revolution nasserienne commence par perse- cutor Ia gauche copte avant de finir par en integrer certains elements.

Cependant, les nationalisations affectent la grande bgurgeoisie copte qui lesressent comme une discrimination ethno-religieuse au profit d'une nou- velle classe de dirigeants musulmans.

Au niveau popu- !sire, lereveil islamique pousse a Ia conversion des Coptes dans un climat de persecution !smite. Apres ''accession d'AnouarAl-Sadate aupouvoir, quelques manifestations anticoptes ont lieu (eglises brulees, etc.) ma's elles sont tres vite circonscrites.

Depuis 1952, les Coptes emigrent quand ils le peuvent, et desertent les campagnes a une cadence acceleree. 5 D'apres la tradition, Ia fondation de I'Eglise copte remonte a saint Marc.

Le monachisme se repand a Alexandrie des le II l siecle, et la rupture entre le rite copte et le corps de Ia Chretiente se produit au ye sie- cle.

Les Coptes professent le monophyslsme qui attribue au Christ une seule nature, divine.

Ils suivent la liturgie de saint Basile. Leur patrlarche, Chenouda III, qui a rencontre le pape Paul VI a Rome en 1973, reside au Cairo et est assists d'un conseil de notables et d'eveques. L'Eglise copte est entree au Conseil cecumenlque des Eglises en 1954 et a envoys des observateurs au concile Vatican II. les dynasties toulounide et fatimide traitent équitable- ment les Coptes.

L'Empire ottoman les soumet à un véri­ table servage.

4 Les Coptes retrouvent leur dignité nationale sous le règne de Méhémet Ali et sont de plus en plus nombreux à servir dans l'administration.

Au début du XXe siècle, ils constituent une partie importante de l'intelligentsia égyptienne.

Ils forment même la majorité des cadres du parti communiste d'Egypte dans ses différentes fractions rivales.

La révolution nassérienne commence par persé­ cuter la gauche copte avant de finir par en intégrer certains éléments.

Cependant, les nationalisations affectent la grande bourgeoisie copte qui les ressent comme une discrimination ethno-religieuse au profit d'une nou­ velle classe de dirigeants musulmans.

Au niveau popu­laire, le réveil islamique pousse à la conversion des Coptes dans un climat de persécution larvée.

Après l'accession d'Anouar Al-Sadate au pouvoir, quelques manifestations anticoptes ont lieu (églises brûlées, etc.) mais elles sont très vite circonscrites.

Depuis 1952, les Coptes émigrent quand ils le peuvent, et désertent les campagnes à une cadence accélérée.

5 D'après la tradition, la fondation de l'Église copte remonte à saint Marc.

Le monachisme se répand à Alexandrie dès le IIIe siècle, et la rupture entre le rite copte et le corps de la Chrétienté se produit au Ve siè­ cle. Les Coptes professent le monophysisme qui attribue au Christ une seule nature, divine.

Ils suivent la liturgie de saint Basile.

Leur patriarche, Chenouda III, qui a rencontré le pape Paul VI à Rome en 1973, réside au Caire et est assisté d'un conseil de notables et d'évêques.

L'Église copte est entrée au Conseil œcuménique des Églises en 1954 et a envoyé des observateurs au concile Vatican II.. »