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Côte-d'Ivoire

Publié le 20/01/2012

Extrait du document

 

Aucune nation d'Afrique noire n'a connu après l'indépendance

un essor économique comparable à celui de

la Côte-d'Ivoire. Entre 1960 et 1974, son produit intérieur

brut a triplé : 573,037 milliards de francs CFA (1 F CFA =

0,02 FF), son taux annuel de croissance s'est stabilisé

entre 6 et 7 p. 100 et l'épargne intérieure est passée

de 35,3 milliards de francs CFA à 123,9 milliards. Sa

balance commerciale a été constamment excédentaire

depuis 1961 (53,7 milliards de F CFA d'excédent en 1974).

« Par ailleurs, outre les cultures vivrières traditionnelles dont les produits sont consommés sur place, igname (1 624 000 t) et manioc (625 000 t), un effort considérable a été entrepris pour la promotion de la culture du riz et le développement agro-lndustriel (palmier à huile, coton, hévéa, canne à sucre).

4 La Côte-d'Ivoire s'est d'abord industrialisée pour satis­ faire les besoins de son marché Intérieur : industries ali­ mentaires, du bois, chimiques, textiles, de l'habille­ ment, etc.

Depuis le plan quinquennal 1971-1975, l'indus­ trie s'est diversifiée et produit pour l'exportation.

Sa pro­ duction atteignait 3 milliards de francs CFA en 1975.

La Côte-d'Ivoire a entrepris, dans les années 70, de faire disparaître ses disparités régionales.

Elle a particulière­ ment mis en valeur la région du Sud-Ouest où le nouveau port de San Pedro avait déjà un trafic de 1 018 000 t en 1973.

En construisant des centrales hydro-électriques (la production d" barrage de Kossou doit atteindre 1 700 000 kWh en 1979 et le barrage de Buyo entrera en service en 1980), la Côte-d'Ivoire dispose d'énergie échappant aux aléas de l'approvisionnement en pétrole.

Enfin, le tourisme riche constitue une appréciable res­ source.

5 La Côte-d'Ivoire est un des pays les plus urbanisés d'Afrique.

La capitale, Abidjan, a 900 000 habitants.

En outre, l'immigration Intense (35 p.

100 des emplois indus­ triels sont occupés par des étrangers) coûte annuellement 10 milliards de francs CFA.

Cette situation est en partie due à la progression de la scolarisation qui utilise très largement l'enseignement par télévision.

Les Ivoiriens ins­ truits ne veulent plus accomplir certaines tâches qu'accep­ tent Maliens et Voltalques .. »

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