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La crise économique dans les pays industriels depuis les années 1970 (Economie)

Publié le 14/09/2006

Extrait du document

La conséquence de ces désordres économiques ne tarde pas à apparaître : c'est le chômage et son cortège de difficultés, qui touche l'ensemble des pays industriels. En outre, on peut s'interroger sur la nature intrinsèque d'une crise aussi profonde. Existe-t-il une explication plausible et suffisamment générale pour appréhender le problème dans son ensemble ?  La montée du chômage est générale dans les pays industriels, y compris au Japon. Dans les pays de la C.E.E., il augmente de 8 % entre 1974 et 1984, et de 3 % aux E.U. et au Japon. De même, lorsque l'on ramène le taux de chômage annuel moyen en % de la population active, on obtient une augmentation de 3 % pour l'ensemble des pays de l'O.C.D.E. (Organisation de Coopération et de Développement Économique), entre le début des années 1970 et la fin des années 1980. Cette longue période se caractérise donc par un chômage endémique. Aujourd'hui, dans l'Union Européenne (U.E.), on compte environ 18 millions de chômeurs, soit un taux de chômage de 12 %. En d'autres termes, un peu plus d'un Européen sur 10 est privé d'emploi, donc de reconnaissance sociale, et se trouve ainsi marginalisé.   

« Mais ces causes extérieures n'expliquent pas complètement la situation qui s'amorce en 1973.

Il faut leur adjoindred'aubes facteurs propres aux pays industriels, comme le ralentissement de la consommation ou celui du taux decroissance, notamment.Ainsi, la baisse des ventes provoque une chute des profits.

Par ailleurs, le volume des salaires est supérieur à laproductivité.

Des équipements vétustes ne permettent plus d'être compétitif sur les marchés extérieurs.

On assisteégalement à un phénomène d'endettement des firmes.

Pour certains économistes, cet aspect explique à lui seul, lacrise des années soixante-dix.

Enfin, l'inflation, c'est-à-dire la hausse des prix, augmente, atteignant même des tauxà deux chiffres.La conséquence de ces désordres économiques ne tarde pas à apparaître : c'est le chômage et son cortège dedifficultés, qui touche l'ensemble des pays industriels.

En outre, on peut s'interroger sur la nature intrinsèque d'unecrise aussi profonde.

Existe-t-il une explication plausible et suffisamment générale pour appréhender le problèmedans son ensemble ?La montée du chômage est générale dans les pays industriels, y compris au Japon.

Dans les pays de la C.E.E., ilaugmente de 8 % entre 1974 et 1984, et de 3 % aux E.U.

et au Japon.

De même, lorsque l'on ramène le taux dechômage annuel moyen en % de la population active, on obtient une augmentation de 3 % pour l'ensemble des paysde l'O.C.D.E.

(Organisation de Coopération et de Développement Économique), entre le début des années 1970 et lafin des années 1980.

Cette longue période se caractérise donc par un chômage endémique.

Aujourd'hui, dans l'UnionEuropéenne (U.E.), on compte environ 18 millions de chômeurs, soit un taux de chômage de 12 %.

En d'autrestermes, un peu plus d'un Européen sur 10 est privé d'emploi, donc de reconnaissance sociale, et se trouve ainsimarginalisé.Qui est responsable du chômage ? Deux types d'explication reviennent souvent dans le débat : le travail des femmeset le progrès technique.Les femmes sont certainement les grandes gagnantes de la situation actuelle.

Ainsi, depuis 1980, la part desfemmes dans la population active a augmenté en moyenne de 2 % par an.

Il s'agit de celles ayant un emploi, car lapopulation active regroupe les salariés et les chômeurs.

De même, aux E.U., en 1993, les femmes représentent 46 %de la population occupée.

Enfin, elles sont majoritaires dans de nombreux secteurs d'activité.

Citons, à titred'exemple, la catégorie des employés de bureau qui représente 60 % du total.

Sont-elles pour autant responsablesdu chômage ? Il est exagéré de l'affirmer.

En effet, les femmes mariées sont obligées de travailler, car les revenusdes ménages sont souvent insuffisants pour faire face aux charges.

De même, les femmes célibataires ou divorcéesdoivent pourvoir à leurs propres besoins.

Enfin, le système éducatif incite les femmes à rechercher une activitéprofessionnelle après leurs études.Alors, est-ce à cause du progrès technique ? Là aussi, il convient d'être prudent.

Le progrès technique a,globalement, plusieurs effets sur l'emploi et le chômage.

La technique réduit les quantités de matières premières etle temps de travail pour fabriquer les mêmes produits.

Les prix baissent en proportion.

Mais, si le marché resteinchangé, la productivité supplémentaire détruit des emplois.

Il faut donc orienter l'activité économique vers denouveaux débouchés, ce qui est possible grâce à la réduction du coût de revient.

Celle-ci fait baisser les prix devente des produits.

Dans ces conditions, le progrès technique entraîne un surplus de pouvoir d'achat dont l'effetprincipal est de stimuler l'économie.

De nouveaux emplois apparaissent.

D'une manière générale, le progrès techniquedétruit des emplois peu qualifiés, mais en crée d'autres, à terme, nécessitant de meilleures formations.La liste des causes présumées du chômage est encore longue.

Mieux vaut chercher une explication plus globale dela crise et de ses conséquences.La période des « Trente Glorieuses » se caractérise par une organisation du travail basée sur le taylorisme et lefordisme.

Le taylorisme est à l'origine du travail en miettes, c'est-à-dire morcelé.

Les ingénieurs pensent les tâchesà exécuter et, à la base, les ouvriers réalisent des travaux découpés en une série de phases.

C'est l'organisationscientifique du travail (0.S.T.).

Ce système s'est développé par le biais du fordisme, c'est-à-dire du travail à la chaîne.

L'ouvrier exécute sur une chaîne de montage un travail bien précis et toujours le même.

Il s'y retrouve grâceau paiement de primes de rendement.

Toutefois, l'émiettement du travail finit par provoquer une forme de lassitude,ce qui se traduit par un taux important d'absentéisme.

Vers la fin des années soixante, on observe dans certainspays industriels comme la France, par exemple, un rejet de ce système.

La fin du fordisme pointe son nez.

Parailleurs, ce mécanisme économique repose sur une consommation de masse aiguillonnée par la publicité.

Du mêmecoup, on assiste aussi à une violente critique de la société marchande, surtout de la part des jeunes générations.En fait, tout se conjugue pour remettre en cause un processus somme toute classique, mais qui ne correspond plusaux aspirations des différentes couches sociales.

Enfin, le tassement de la consommation visible au début desannées soixante-dix, est lié à une saturation des biens d'équipement chez les ménages.

Une page de l'histoireindustrielle est en train de se tourner. [Transition] La crise dans les pays industriels, à partir des années soixante-dix, tranche sur la période précédente ditedes « Trente Glorieuses ».

La machine semble grippée.

Consommation et production enregistrent un recul.Le taux de croissance n'augmente plus avec la même rapidité qu'avant.

L'économiste Joseph Schumpeterdistingue, dans l'évolution du système capitaliste, une succession de phases correspondant à l'avènementde grappes d'innovations majeures dont la fonction est d'entraîner le reste de l'économie.

C'est unmécanisme cyclique depuis la révolution industrielle.

Sommes-nous entrés dans une nouvelle ère, sansnous en apercevoir ? [Partie II.

Vers une nouvelle révolution industrielle?] La compréhension de l'activité économique dépend dans une large mesure de l'analyse des cycles.

A cet effet,. »

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