La crise économique a transformé les échanges extérieurs de la France. Vous analyserez le déséquilibre de la balance commerciale française en 1980 et présenterez les conditions d'un retour à l'équilibre.

Les résultats attendus par la France de la mise en oeuvre

de la politique agricole commune sont mis en cause par les

infléchissements que celle-ci a subis dans ces dernières

années. Les pressions qui s'exercent, et qui à l'avenir

devraient s'accroître, sur le système agricole européen

pourraient renforcer le caractère négatif de cette évolution

au regard de nos intérêts. La question qui se pose est donc

de savoir si face à cette situation il devient de l'intérêt du

pays de modifier l'actuel système agricole européen ou si

des aménagements apportés à sa mise en oeuvre peuvent lui

rendre l'efficacité que nous en attendons.

Jean MouuAs.

Ce qui est inquiétant, plus que ce déficit lui-même, c'est

sa ventilation par secteur et par pays. Il en ressort une

faiblesse dangereuse dans certaines branches des biens de

consommation et d'équipement, ainsi que l'amorce d'un

déclin du fleuron automobile. D'une façon générale, quand

la conjoncture est meilleure - ou moins mauvaise - en

France qu'à l'étranger, les exportations progressent moins

vite, alors que les importations augmentent plus rapidement.

La capacité de réaction de l'économie française n'apparaît

pas à la hauteur de ses ambitions.

Ce handicap pèsera sur l'année 1981 : le déficit devrait,

selon le responsable du quai Branly, atteindre à nouveau

60 milliards de F. Cette année sera marquée par la faiblesse

de la croissance du commerce international. La concurrence

sera dès lors plus âpre et la compétitivité déterminante. Or

la hausse des prix en France est un handicap certain,

comme le traduit déjà le fort accroissement des déficits