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La culture humaine est-elle naturelle ?

Publié le 09/03/2004

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Il est capable d'inventer de nouvelles techniques, de résoudre des problèmes complexes, de tisser des liens sociaux extrêmement élaborés. Bref, l'homme est biologiquement fait pour produire de la culture. La culture est le résultat d'interactions naturelles La culture se situe à l'entrecroisement de diverses influences naturelles: a) Le système génétique, b) L'environnement, qui influe sur le comportement humain, c) L'adaptation au milieu, qui suppose de nouveaux comportements et l'invention de techniques mieux adaptées. La culture engendre la culture Sans la culture, l'homme est un être démuni, sans défense. La culture étant elle-même naturelle, l'homme est naturellement influencé par elle. Son cerveau lui permet de passer d'une culture relativement simple à une culture de plus en plus complexe. Plus une culture est complexe, plus elle est capable de s'adapter à des circonstances nouvelles. C'est encore une loi du vivant: il se maintient, évolue, en se complexifiant. Autrement dit, l'évolution culturelle de l'homme est bien la conséquence d'un processus qu'il partage avec l'ensemble des organismes vivants. En l'homme, le naturel et le culturel se confondent.
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« l'ensemble des organismes vivants. En l'homme, le naturel et le culturel se confondent.«Tout est fabriqué et tout est naturel chez l'homme, comme on voudradire, en ce sens qu'il n'est pas un mot, pas une conduite, qui ne doivequelque chose à l'être simplement biologique.» Merleau-Ponty,Phénoménologie de la perception (1945). • L'idée d'une âme qui place l'homme à part de la nature a poursoubassement une conception religieuse de l'homme.

Si l'on veutconserver l'idée que l'homme malgré tout n'échappe pas à la nature,tout en conservant sa spécificité absolue, on peut dire avec Merleau-Ponty que, en l'homme, le naturel et le culturel se confondent: il n'y aaucun acte humain qui ne puisse être rapporté à du biologique.

Mais, del'autre côté, le sens de ces actes, même les plus primitifs, est toujoursculturel.

Tout est naturel en l'homme, mais pour l'homme, tout estculturel. [L'homme s'est définitivement affranchi de la nature et des instincts qui gouvernent les conduites animales.

La culture ne dépend aucunement de la nature.

L'intelligence humaine est libre et autonome.] Pour la religion, l'homme est au-dessus die la natureLe Christ, en annonçant la «bonne parole» révèle aussi que l'homme est au-dessus de la mort.

Le destin del'homme n'est pas celui du vivant en son ensemble.

L'homme est mortel, mais c'est pour mieux renaître.

Bienplus que de dépendre de la nature, il dépend de la volonté divine dont il est la création.«Loin de ramener l'homme à la nature, conçue comme l'état d'innocence originaire, la société établit un ordreinfiniment supérieur à elle.» Martial Guéroult L'homme est radicalement distinct des autres êtres. «Nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature.» Descartes,Discours de la méthode (1637), VI.• Contrairement à Aristote, Descartes (dans la lignée du christianisme)n'attribue pas une âme à tous les êtres, mais seulement à l'homme.Pour Descartes, les animaux ne sont pas autre chose que desautomates, seulement plus sophistiqués.

C'est la théorie des «animaux-machines». La cinquième partie du "Discours de la Méthode" expose la physiquecartésienne, forme résumée du Traité du monde ; c'est une déductionrationnelle des principales lois de la nature à partir d'un chaos initialfictif.

« Démontrant les effets par les causes » (V), il s'appuie sur leprincipe mécaniste d'une nature explicable par figure et mouvement, etfait ainsi l'économie du recours à la notion d'âme (il développe l'exemplede ses travaux sur les fonctions cardiaques).

C'est particulièrementdans l'étude du vivant qu'un tel geste se trouve mis en relief.

De là, lemodèle de la machine ou de l'automate pour penser le corps animal etses divers mouvements, l'image technique ayant pour vocation desouligner ici l'approche mécaniste du monde naturel.

Mais, là où l'animalpeut s'y réduire complètement (car il est tout matière), on doit reconnaître en l'homme, et en l'homme seulement, une composition de deux substances : machine jusqu'à uncertain point (le corps), ce qui le caractérise en propre reste l'exercice de la pensée qui, elle, est immatérielle.Parler avec à propos est le signe extérieur d'une telle spécificité. • Pour Descartes, l'homme a une âme qui lui confère la raison, mais aussi une volonté «infinie», c'est-à-dire le. »

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