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La culture est-elle la nature de l'homme ?

Publié le 27/02/2008

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Descartes, Discours de la méthode (1637), VI.? Contrairement à Aristote, Descartes (dans la lignée du christianisme) n'attribue pas une âme à tous les êtres, mais seulement à l'homme. Pour Descartes, les animaux ne sont pas autre chose que des automates, seulement plus sophistiqués. C'est la théorie des «animaux-machines». ? Pour Descartes, l'homme a une âme qui lui confère la raison, mais aussi une volonté «infinie», c'est-à-dire le libre-arbitre. Or ce libre-arbitre, qui permet à l'homme de décider souverainement une action, place l'homme en-dehors de l'ordre naturel. Grâce à sa volonté, l'homme échappe au déterminisme des lois de la nature.? Dès lors, il se pose face à la nature et non pas simplement en elle. C'est pourquoi Descartes dit que si l'homme développe suffisamment les pouvoirs techniques que lui donne sa raison, il sera «maître et possesseur de la nature».? Avec Descartes est donc affirmée fortement l'existence d'un ordre humain, l'ordre de la culture, qui a ses lois propres qui dépendent de la volonté de l'homme.
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« En l'homme, le naturel et le culturel se confondent.«Tout est fabriqué et tout est naturel chez l'homme, comme on voudradire, en ce sens qu'il n'est pas un mot, pas une conduite, qui ne doivequelque chose à l'être simplement biologique.» Merleau-Ponty,Phénoménologie de la perception (1945). • L'idée d'une âme qui place l'homme à part de la nature a poursoubassement une conception religieuse de l'homme.

Si l'on veutconserver l'idée que l'homme malgré tout n'échappe pas à la nature,tout en conservant sa spécificité absolue, on peut dire avec Merleau-Ponty que, en l'homme, le naturel et le culturel se confondent: il n'y aaucun acte humain qui ne puisse être rapporté à du biologique.

Mais, del'autre côté, le sens de ces actes, même les plus primitifs, est toujoursculturel.

Tout est naturel en l'homme, mais pour l'homme, tout estculturel. [L'homme s'est définitivement affranchi de la nature et des instincts qui gouvernent les conduites animales.

La culture ne dépend aucunement de la nature.

L'intelligence humaine est libre et autonome.] Pour la religion, l'homme est au-dessus die la natureLe Christ, en annonçant la «bonne parole» révèle aussi que l'homme est au-dessus de la mort.

Le destin del'homme n'est pas celui du vivant en son ensemble.

L'homme est mortel, mais c'est pour mieux renaître.

Bienplus que de dépendre de la nature, il dépend de la volonté divine dont il est la création.«Loin de ramener l'homme à la nature, conçue comme l'état d'innocence originaire, la société établit un ordreinfiniment supérieur à elle.» Martial Guéroult L'homme est radicalement distinct des autres êtres. «Nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature.» Descartes, Discours de la méthode (1637), VI.• Contrairement à Aristote, Descartes (dans la lignée du christianisme) n'attribue pas une âme à tous lesêtres, mais seulement à l'homme.

Pour Descartes, les animaux ne sont pas autre chose que des automates,seulement plus sophistiqués.

C'est la théorie des «animaux-machines». La cinquième partie du "Discours de la Méthode" expose la physiquecartésienne, forme résumée du Traité du monde ; c'est une déductionrationnelle des principales lois de la nature à partir d'un chaos initialfictif.

« Démontrant les effets par les causes » (V), il s'appuie sur leprincipe mécaniste d'une nature explicable par figure et mouvement, etfait ainsi l'économie du recours à la notion d'âme (il développe l'exemplede ses travaux sur les fonctions cardiaques).

C'est particulièrementdans l'étude du vivant qu'un tel geste se trouve mis en relief.

De là, lemodèle de la machine ou de l'automate pour penser le corps animal etses divers mouvements, l'image technique ayant pour vocation desouligner ici l'approche mécaniste du monde naturel.

Mais, là où l'animalpeut s'y réduire complètement (car il est tout matière), on doitreconnaître en l'homme, et en l'homme seulement, une composition dedeux substances : machine jusqu'à un certain point (le corps), ce qui lecaractérise en propre reste l'exercice de la pensée qui, elle, estimmatérielle.

Parler avec à propos est le signe extérieur d'une tellespécificité. • Pour Descartes, l'homme a une âme qui lui confère la raison, maisaussi une volonté «infinie», c'est-à-dire le libre-arbitre.

Or ce libre-arbitre, qui permet à l'homme de décider souverainement une action,. »

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