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Dans quelle mesure la croissance entraîne-t-elle alors le développement ?

Publié le 23/01/2011

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La croissance est le phénomène économique majeur depuis la révolution industrielle. La croissance économique est le plus souvent mesurée par le taux de croissance du PIB en volume. En effet, la croissance, mesurant le niveau de vie d'une population, est déterminée par l'augmentation des biens et  services produits sur longue période, c'est à dire l'accumulation des richesses, donc les ressources dont disposent les membres d'une société. En France, une croissance moyenne proche de 2% a permis de multiplier par vingt le Produit intérieur brut (PIB) par habitant. Alors que le développement va au-delà de ce concept et consiste en l'ensemble des transformations des structures démographiques, économiques, sociales, culturelles et politiques liées à l'augmentation du niveau de vie. Il implique donc une amélioration générale des conditions de vie. Ce dernier apparaît ainsi conditionné par des critères politiques. Le processus de développement qui a accompagné l'augmentation du niveau de vie a permis d'accroitre le développement humain.

« s'accompagne généralement d'une hausse des gains de productivité dont les effets peuvent être positifs pourl'ensemble de la population.

Ils peuvent conduire à une hausse du pouvoir d'achat des salariés, grâce àl'augmentation des salaires et à la diminution des prix.

Les entrepreneurs peuvent également augmenter leursprofits, ce qui va encourager les investissements donc la création d'emplois à moyen terme.

Ainsi, dans les sociétésoù la croissance a été rapide, par exemple, au cours des trente glorieuses pour les pays développés, celle-ci a nonseulement permis d'assurer les besoins fondamentaux, mais également de satisfaire les besoins matériels de sesmembres. Les deux facteurs essentiels de la croissance, le travail et le capital, se combinent alors pour provoquerl'augmentation de la productivité et l'augmentation de la productivité du travail.

Le progrès technique joue un rôleessentiel dans ces transformations.

Les gains de productivités sont donc au cœur des changements économiques etsociaux au lendemain de la seconde guerre mondiale 1939-1945 car ce sont ces gains de productivités quiexpliquent les hausses des salaires, les gains de pouvoirs d'achat, la consommation de masse et l'amélioration desconditions de vie.

Au cours des dernières décennies, la croissance élevée dans certains pays en développement (PED) a égalementpermis à la population d'améliorer son accès aux besoins fondamentaux.

Nous pouvons ainsi considérer que l'accès àl'eau potable et à l'alimentation, à l'éducation et à des soins de santé font partis des besoins fondamentaux d'unepopulation.

C'est par exemple le cas de la Chine, qui a connu une croissance économique très importante au coursde la décennie 1990, de l'ordre de 9,2% en moyenne par an, et qui a vu dans le même temps la part de sapopulation sous-alimentée, quasiment divisée par 2. Néanmoins, le passage de la croissance au développement est conditionné part l'intervention des pouvoirs publics. B.

La croissance permet de mettre en place des politiques publiques favorables au développement. En effet, la croissance permet de dégager un surplus de richesses, permettant aux pouvoirs publics de mettre enplace des politiques, déterminantes pour améliorer les conditions de vie.

L'Etat peut favoriser la croissanceéconomique : « l'Etat est un acteur de la croissance et du développement économique ».

On peut mettre enévidence deux points de vue, pour commencer l'Etat est le maitre d'œuvre de la la politique économique.

Les plansde relance économique vont dynamiser l'activité économique.

On peut en attendre une hausse de la production, dela consommation et de l'emploi.

A l'inverse, les plans d'austérité ou de rigueur économique peuvent avoir des effetsplus restrictifs sur la croissance.

C'est la fonction de régulation de l'l'Etat.

Ensuite, l'Etat par le biais del'investissement public et les prélèvements obligatoires est lui-même créateur de richesses et de bien-être.

Parexemple, l'Education national est formatrice de capital humain indispensable à l maitrise et à la dynamique duprogrès tehnique, technologique et humain.

Le capital humain devient un puissant facteur de croissance future. Par exemple, la croissance du Mexique était de 0,9 % en moyenne par an entre 1975 et 2000.

Son rythme s'estaccéléré ensuite dans la décennie 1990 où elle atteint 1,4% en moyenne par an.

Celle-ci a donc conduit à uneintervention de l'Etat permettant d'améliorer les conditions de vie.

La part des dépenses publiques d'enseignementdans le PIB a ainsi augmenté de 0,8 points entre 1990 et 1998-2000 et celle des dépenses de santé de 0,7 points.Comme la croissance s'est accélérée sur cette période, le montant de ces dépenses a donc été en forteaugmentation et a permis une amélioration du niveau d'instruction et de meilleures conditions de santé, augmentantl'espérance de vie.

L'IDH a ainsi connu une hausse importante, passant de 0,689 en 1975 à 0,796 en 2000. Cette dernière apparaît donc déterminante afin que la croissance conduise à l'amélioration des conditions de vie. Ainsi, la croissance est donc indispensable au développement, l'absence de celle-ci rendant difficilel'amélioration des conditions de vie.

Cependant, la croissance ne semble pas toujours avoir des conséquencespositives pour le développement. II.

Mais celle-ci n'est pas suffisante En effet, la croissance ne permet pas toujours à l'ensemble de la population de bénéficier de ce surplus de. »

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