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La démocratie athénienne

Publié le 24/10/2011

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    Au début du Vème siècle avant J.C, Athènes est considérée comme étant la plus puissante cité de Grèce. Le puissant empire tente alors d’imposer son autorité sur les cités grecques.

    Après la tyrannie de Pisistrate de 561 à 527 à  Athènes, émerge peu à peu une nouvelle conception de la vie politique qui se fonde sur les principes de liberté et d’égalité, et tend à élargir la conduite des affaires publiques à un plus grand nombre de citoyens. Nous pouvons ainsi parler de démocratie. C’est donc à Athènes, que la démocratie fait son apparition au Ve siècle avant J.C.

« afin de s’occuper des affaires de la cité.

Ce système est d’autant plus efficace qu’il contribue en plus au renforcement de l’aspect démocratique de la cité. Périclès a réussi à présenter la démocratie athénienne sous son meilleur jour mais a également été en partie cause de l’apparition de limites remarquées dans l’instauration de ce régime politique. La démocratie Athénienne repose sur le pouvoir des citoyens.

Jusqu'en 451, pour être citoyen athénien, il faut être un homme né de père athénien, et avoir suivi l'éphébie.

En 451 av.

J.-C., Périclès modifie la loi et accorde la citoyenneté à la seule condition d'avoir un père citoyen et une mère fille de citoyen, en vue de limiter l'essor du nombre de citoyens du à des mariages mixtes. Ainsi, les métèques, considérés comme étant étrangers à la cité, ne bénéficiaient pas de cette citoyenneté.

Ils pouvaient à titre exceptionnel avoir droit à la citoyenneté Athénienne, en remerciement pour service rendu, mais une telle décision ne pouvait être prise qu'à la suite d’un vote de l’Ecclésia réunissant 6000 citoyens.

Ces étrangers étaient donc de facto exclus de la citoyenneté Athénienne. Au final, les citoyens forment une classe limitée : pour être citoyen, il faut avoir plus de vingt ans, être un homme, ne pas être métèque, ni esclave.

Il est ainsi fait état de 21 000 citoyens, 10 000 métèques et 400 000 esclaves.

Au final, seuls 21 000 personnes sont citoyens sur un total d'environ 500 000 habitants, soit une personne sur 25… Ainsi, a Athènes, les droits civiques ne concernent ni les femmes, ni les métèques, encore moins les esclaves.

Le principe de l’égalité n’est donc que théorique. En plus de l’existence d’une citoyenneté partielle, la présence d’autres limites sont également constatées : Les familles aisées sont libres de se consacrer entièrement à la direction de l'état, d'ailleurs les Magistratures les plus importantes restaient réservées aux riches.

Les assemblés subissaient ainsi, l'influence de brillants orateurs ayant reçu une éducation coûteuse réservée à une classe aisée.

Ainsi, dans une Cité où l'art de la parole est prépondérant, l'égalité entre tous les citoyens est en partie théorique et la démagogie fréquente. Enfin, l’impérialisme est une doctrine politique par laquelle un Etat vise à placer d’autres Etats sous sa dépendance politique et économique.

La démocratie athénienne n’hésite pas à exploiter économiquement les cités tombées sous son influence politique ou militaire.

La richesse de l’Empire d’Athènes repose en grande partie sur l’exploitation du travail des esclaves, des métèques et des femmes. L’existence de faiblesses ai niveau du régime démocratique est finalement renforcée par un affaiblissement évident du régime politique. Si la démocratie, malgré ces limites s’applique à Athènes.

Les Athéniens ne favorisent pas son éclosion dans les autres cités grecques.

Ainsi, après les guerres médiques, Athènes a organisé une alliance, la ligue de Délos, avec d’autres cités grecques pour se défendre contre l’empire perse. Progressivement, Athènes a pris le contrôle de cette alliance la transformant en un empire basé sur l’exercice de la Thalassocratie.

Toute désobéissance était sévèrement réprimée.

Cet empire va. »

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