Le désir est-il ce qui caractérise le mieux l'Homme ?

« (puisqu’intellectuellement nous ne pouvons comparer les Hommes qu’à eux) n’innovent rien, ils créent selon leurs besoins.

Exemple : l’araignée et sa toile pour se nourrir. II) Le désir n’est pas ce qui caractérise le mieux l’Homme : Nous venons d’évoquer la thèse appuyant sur le fait que les animaux ne désirent pas, or cette thèse est tout à fait contestable.

Les animaux désirent ! Par exemple, un chien de compagnie, élevé avec amour et respect par son maître, peut désirer.

Lorsque son maître n’est pas là, il est triste.

Il éprouve donc un sentiment de manque et par définition : il désire.

De même que lorsqu’un gâteau ou une sucrerie s’offre à lui, il s’empresse de la manger même s’il n’a plus faim.

Il ne réagit alors pas selon ses besoins, mais ses désirs.

De même que le dauphin est le seul animal à avoir des rapports sexuels par plaisir.

Ceci expose donc le fait que les animaux désirent, tout comme l’Homme. La culture peut être une des caractéristiques qui différencie le mieux l’Homme car elle lui est propre mais aussi elle est différente selon chacun : nationalité, religion… Deux animaux de la même espèce, où qu’ils soient auront toujours les mêmes façons de faire. Nous pouvons trouver d’autres caractéristiques communes de l’Homme qui le différencient de tout autre être, et, bien évidemment, de tout autre objet. Anatomiquement, il possède le cerveau le plus développé, ce qui fait de lui le plus intelligent sur Terre.

Il possède des mains et des doigts articulés pour de multiples fonctions.

Il est le seul à avoir un langage articulé, qui, lui aussi, varie selon les cultures. III) L’Homme désire plus que les autres êtres En effet, nous avons vu que l’animal lui aussi désire, mais ceci reste très infime comparé aux désirs de l’Homme.

Ses désirs restent de l’ordre de la gourmandise, d’un certain attachement, mais en aucun cas il possède ce désir de vouloir toujours posséder plus, de vivre au dessus de ses besoins.

On peut donc parler d’esprits suffisants. Dans l’ordre de la religion, Dieu aussi finalement désire, car il est créateur d’un livre dictant la conduite aux Hommes voulant suivre cette voie (Torah, Bible, Coran).

Il désire alors une attitude plus ou moins stricte, fondée sur des valeurs et des règles.

La récompense finale est soit le paradis, pour les « bons cas », soit. »