Désirons nous que les choses que nous jugeons bonnes ?
Publié le 27/02/2005
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Notre désir est-il lié à un jugement de valeur ? Désirer quelque chose n’est-ce pas tout autre chose que de se prononcer sur le bien fondé de celle-ci ? Le désir n’est il pas indépendant d’un jugement normatif ? En ce sens désirer ce ne serait pas nécessairement désirer ce que nous estimons bon. Mais n’y a-t-il pas des cas où désir et jugement se confondent ? Nous verrons que le désir n’est certainement pas toujours en accord avec notre jugement moral, sans quoi le désir ne serait pas vecteur de problèmes et tout irait de soi.
- Confondre désir et volonté (en particulier morale) : le désir vise une satisfaction qui est d'abord individuelle.
- Ne pas oublier la capacité qu'a le désir, une fois satisfait, de se reformer sur un autre objet : la « bonté « du but atteint risque alors d'entraîner le sujet dans une quête répétitive. Cette dernière peut-elle pour sa part être estimée bonne ?
- Évoquer le masochisme en termes insuffisants : sa demande de « souffrance « est-elle estimée bonne par le sujet lui-même ?
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