le devoir
Publié le 17/01/2013
Extrait du document
«
III.
Les critiques du devoir
A.
L'abstraction du devoir
Le devoirs s'adresse aux être des raison qui agissent aussi uniquement par intérêt en fonction d'une
inclination.
Le devoir fait alors sens à la condition de la conscience morale.
Nous ne sommes pas
toujours amenés agir selon l'impératif catégorique.
Pour Kant, ce qui importe est la pureté de
l'intention morale, c'est de cette façon que le sujet s'affirme comme un être de raison responsable.
Ce qui prime, c'est l'autodétermination du sujet .
On admet qu'il n'y a de responsabilité que ce qu'on
peut tenir pour sien, mais il y a toujours un écart entre ce que l'on projette de faire et ce que l'on
fait car l'action se réalise dans un monde contingent .
Alors on ne veut être reconnu responsable que
dans notre projet, pas dans ce qui arrive.
On peut alors toujours se désolidariser de notre fait.
Critique du devoir développée par Hegel dans les Principes de la philosophie du droit .
Soit l'intention
morale devient un moyen de se justifier de n'importe quelle action (mauvaise foi), soit on condamne
d'avance le monde en jugeant qu'il est sans morale.
« La moralité et le mal ont leur racine
commune dans la certitude de soi-même, qui est pour soi, qui sait pour soi, qui décide pour soi.
»
On refuse la reponsabilité par amour pour soi, par égoïsme.
Alors la moralité se confond avec le mal.
B.
Le devoir par obéissance
Le devoir prend la forme d'un commandement qui détermine l'action.
Pour Nietzsche , le sujet n'a
pas l'initiative de l'action morale, le devoir est l'expression des « besoins de la communauté ».
Le
commandement vient de la communauté et l'emporte sur nous, alors l'individu est impersonnel .
Le
devoir ne manifeste pas une personnalité propre puisqu'il relève de l'obéissance, et les raisons qui
poussent à agir sont la crainte et l'espoir .
On le fait dans l'attente d'une récompense, ou dans la
crainte d'une punition.
Plus l'existence manque de personnalité, plus la force du devoir est
importante.
Alors on ne fait qu'obéir sans réfléchir.
C'est l'expression d'une faiblesse, l'individu trouve
dans les commandement de l'aide.
Celui qui ne fait qu'obéir manque de liberté de volonté, il ne
fait pas preuve d'initiative.
Le devoir devient alors un besoin dénué de sens et prive l'individu de
toute personnalité.
Comme on ne commande pas, on n'a pas de responsabilité et donc la conscience
tranquille.
Celui qui s'empresse d'obéir et alors celui qui a peur des responsabilités.
Dans ce sens, la
morale a pour principe la déraison.
IV.
Le sens du devoir au delà de sa critique
A.
Le devoir peut avoir le sens de la liberté et de la créativité
La morale, contraite, peut aller contre la nature et contre la raison.
Cependant, elle n'est pas
forcément dénuée de sens.
Nietzsche : « Tout ce qu'il y a eu sur terre de liberté, de subtilité, d'audace, de danse et de
magistrales assurances (…) tout s'est développé grâce à la tyrannie de ces lois arbitraires.
»
B.
L'existence de l'individu est simultanément une existence sociale
C'est la société qui prescrit les devoirs.
Mais est-ce que le devoir prive l'individu de toute liberté ? Ce
n'est pas forcément le cas puisque la société n'est que l'ensemble des êtres libres, alors les devoirs
ne sont pas dénués de sens.
La loi n'est pas naturelle, alors elle n'a rien à voir avec la nécessité.
Quand l'obligation peut-elle être ressentie ? Qu'à la condition de la liberté du sujet.
C'est la liberté
qui conduit une personne à faire la distinction entre une morale par pression et une morale par
appel..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- devoir laboratoire physique chaleur massique
- Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?
- alphabétisation des femmes - DEVOIR COMMUN HGGSP
- DEVOIR HG: Sujet : comment la société Française évolue-t-elle de 1848 à 1870 ?
- Devoir de remise à niveau en math sur les vecteurs