DIEU ET LA NATURE chez SPINOZA
Publié le 22/12/2009
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De toutes les idées, l'idée de Dieu est la plus riche, la plus pleine. Il faut donc partir de Dieu lui-même pour comprendre toutes choses. Si l'on en croit le témoignage de Tschirnhaus, Spinoza a dit : «les philosophes ordinaires commencent par les créatures, Descartes par l'Esprit, mais moi par Dieu «. L'éthique tout entière n'est en quelque sorte qu'une vaste preuve ontologique. On part de l'idée de Dieu pour comprendre tout le reste. Le premier livre de l'Ethique traite de Dieu. Le Dieu de Spinoza prête à discussions : Pierre Bayle dans son Dictionnaire philosophique dit que Spinoza est un « athée de système «. Mais le grand poète romantique allemand Novalis saluera plus tard en Spinoza « un penseur ivre de Dieu «. Ce que rejette Spinoza c'est un Dieu personnel, créateur, un dieu que l'on pourrait prier, dont le libre arbitre déciderait de nous punir et de nous récompenser. Pour Spinoza, Dieu ne nous aime ni ne nous punit, Dieu ne conçoit pas des buts, Dieu n'est pas une personne. L'appendice au livre I de l'Éthique groupe tous les arguments de Spinoza contre la religion révélée.
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