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La difficulté de comprendre les autres fausse-t-elle nos rapports avec eux ?

Publié le 31/01/2004

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L'incompréhension qui se reconnaît comme inévitable, l'incompréhension acceptée et prise en compte est peut-être la condition même du respect de l'autre. Il faudra envisager cette possibilité (le cas où le vrai rapport à l'autre consiste à reconnaître son altérité, et donc son caractère toujours incompréhensible), et ne pas baser l'enjeu sur un préjugé. L'illusion de la compréhension n'est-elle pas le rapport le plus faux qui soit ? Peut-on même parler de rapport avec ce que l'on connaît trop bien, si bien qu'on l'oublie ? (Voir par exemple les relations dans un couple). En outre, il faudra essayer de s'interroger sur le sens de comprendre : par exemple, est-ce que comprendre les autres en général, comprendre l'altérité, n'implique pas de renoncer à comprendre dans le détail les particularités de chaque autre ? Il faut s'interroger sur le rapport entre le pluriel des autres et le singulier d'autrui. - apparemment le sujet insiste sur le "tout" rapport. Comme si lorsque certains rapports sont faussés, il y en aurait encore d'autres, moins superficiels, qui ne le seraient pas? N.

« conclusion: croire avoir compris, c'est devenir indifférent à l'autre, à la différence de l'autre! Comprendre qu'on n'apas compris, c'est devenir attentif à l'autre, chercher à le comprendre toujours mieux. PLAN: 1) les difficultés de connaître l'autre comme autre: qu'est-ce que comprendre autrui? - comprendre ce qu'il dit, ce qu'il veut dire/pourquoi il a fait ça - nous ne sommes pas placés au même point de vue (Lavelle: le passé/l'avenir) - peut-on jamais s'expliquer ? C'est multiplier les risques de malentendus. 2) il n'y a pas de "bon point de vue" - comprendre l'autre, est-ce le comprendre comme il se comprend lui-même? - le malentendu n'est-il pas plutôt la règle que l'exception? - c'est croire avoir compris autrui qui est la forme la plus courante de malentendu 3) la rencontre - prétendre/vouloir le connaître, c'est déjà le méconnaître - fécondité du malentendu: si on se comprenait parfaitement, plus besoin de se parler - le malentendu comme occasion de rencontrer l'autre (Merleau-Ponty: le dialogue) .. »

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