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La diversité des cultures est-elle incompatible avec l'unicité du genre humain ?

Publié le 16/04/2012

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         Comme tout être vivant l’homme répond à des besoins naturels pour se maintenir en vie (se nourrir, boire, se protéger…) autrement dit les hommes comme tous les êtres vivants, sont soumis à la contrainte du besoin de plus, ils ont conscience de ses besoins et peuvent par conséquent choisir le moyens de les satisfaire. C’est par leur culture qu’ils y parviennent, car la culture témoigne d’une certaine autonomie de l’homme face à l’être naturel en lui. La culture est une modalité de l’arrachement de l’homme à la nature. Le mot culture est alors placé ici comme synonyme de « civilisations «, car la celle-ci est l’ensemble des particularités d’une civilisation, manière de vivre, traditions, langue…  Exemple : manger est une chose naturelle, mais la façon de le faire est culturelle. Certains mangeront assis à une table, d’autre assis par terre ou encore, certains mangeront avec des baguettes et d’autres avec des couverts… Si nous prenons un peu de distance, nous nous apercevons alors qu’il existe sur Terre une incroyable diversité de cultures, extrêmement différentes à tous les points de vue.

 

« 2 d’échanger… ? Et ainsi cette diversité ne renforcerait-elle pas alors le sentiment d’unicité du genre humain ? Dans un premier temps, nous allons montrer que la diversité des cultures peut entraîner l’incompréhension des hommes et les pousser même jusqu’à la guerre. La culture permet de nous distinguer, lorsque nous appartenons à un groupe humain une grave difficulté surgit alors.

Souvent, notre culture nous apparaît comme étant « la bonne », voire comme la seul puisque nos habitudes culturelles nous semblent tellement « normal » au sein de notre groupe social que nous risquons d’avoir l’impression qu’il s’agit de faits « naturels ».

Alors lorsque nous essayons de la comparer aux autres cultures, nous reléguons souvent la culture étrangère au niveau de la barbarie, de la sauvagerie, ou encore de la pensée primitive. Qui sont des termes péjoratives et renvoient ceux que l’on désigne du côté de la nature.

Nous tombons alors dans « l’ethnocentrisme », où nous ne reconnaissons de validité qu’à notre culture, à partir de laquelle nous jugeons celle des peuples différents.

Et estimons alors notre culture, civilisation supérieur.

Exemple : lors de la découverte du nouveau monde, ou encore l’histoire de « Pocahantas ». Lorsque les conquistadores Espagnols débarquèrent au Mexique au 15 ème siècle, ils furent accueillis par une peuplade aux cris de "Ma c'ubah than !" Pensant qu'il s'agissait d'un cri de guerre, ils la massacrèrent sans pitié et, par déformation de ce cri, nommèrent le lieu "Yucatan".

Après l'hécatombe, ils apprirent d'un des rares rescapés que le "cri de guerre" signifiait en fait "Je ne comprends pas vos paroles." Trop tard : la civilisation maya, l'une des plus brillantes de l'histoire de l'humanité, venait d'être réduite à néant.

Comme ils ne partageaient pas la même langue, ni la même culture avec les Européens ceux-ci les prirent pour des sauvages. De plus, selon Hegel les divers phénomènes culturels (arts, techniques, sciences, religion, habillement…) sont liés les uns aux autres dans ce qu’il est convenu d’appeler « l’esprit » d’une époque.

Exemple toujours selon lui : l’architecture gothique ne pouvait apparaître à un autre moment qu’au 12 ème siècle en France car avant, les techniques ne permettaient pas la réalisation de telles constructions.

« Donc les découvertes sont reliaient les unes aux autres dans un cercle vertueux ».

C’est ainsi qu’on a commencé à hiérarchiser les différentes cultures selon leurs degrés. »

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