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Doit-on se libérer de sa culture ?

Publié le 27/02/2008

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culture
Doit-on se libérer de sa culture ?
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« êtres ,vivant seuls et étant longuement privés d'éducation.

Le terme sauvage employé dans le titre est le jugementdes personnes cultivés envers ces êtres qui sont ce qu'ils sont, c'est à dire naturel.

Ils vivent l'immédiat,l'instantané sans penser, sans réfléchir au devenir.

Partant de ce fait, le médiat est ce qui est pratiquéindirectement, grâce à un intermédiaire.

Ce terme s'applique pour les personnes ayant rapport avec la culture ainsicelle-ci empêche l'homme d'être ce qu'il est. Transition: Nous pouvons dire alors que la culture est un poids, une surcharge dont il faut se débarrasser puisquec'est de l'ordre d'une obligation qui nous empêche d'être naturel: « Quand j'entends le mot culture, je sors monrevolver », d'après Goebbles la culture peut être considéré comme une barbarie qu'il faut absolument se débarrasser.Mais la culture n'est ce pas ce que nous avons hérité et ce qui redéfinit l'homme dans son histoire? Donc devronsnous pas dire que c'est juste une définition ou alors devrons nous pas dire que c'est un moyen d'instruction? II Culture, héritage et redéfinition de l'homme ?L'héritage est un patrimoine, un ensemble de biens hérités des parents, par voie de succession, c'est aussi tout cequi est transmis par les générations précédentes, une culture qui tient de l'histoire.

Redéfinir cette culture historiqueet humaine serait amener à définir, déterminer de façon précise, une fois de plus, : l'humain.

Nous avons dit quel'être humain était naturel donc sachant que la nature est définit, elle serait alors redéfinit pour correspondre à uneculture: on parle d'une seconde-nature.

Aussi c'est pourquoi redéfinir est donner une nouvelle définition pouvantêtre différente de la précédente. A) L'homme, héritier d' un patrimoine historique?Partant de ce fait on pourrait s'interroger sur cette question de nature redéfinit.

Pour ce qui est de l'histoire, c'estl'ensemble des évènements passés d'une société, c'est l'ensemble de connaissances relatives à la vie et à l'évolutionde l'humanité.

Ainsi, notre histoire se base sur celle de nos ancêtres, nous sommes le produit de leur vécu.

Ce qu'ilsvivent nous apprend à corriger les erreurs, les maladresses,...

Et cela s'inscrira dans le temps, dans nos coutumes,donc dans notre culture.

En effet, l'invention de nouvelles technologies qui nous facilite la vie, et on ne pourrait pasdire le contraire, c'est considérer comme une chance.

Car s'il fallait rester naturel on devrait ne pas utiliser toutesces simplicités dont nous héritons et par conséquent nous aurions pas cette « chance » si on ose l'appeler ainsi ,car pour certains, l'évolution technologique n'est encore pas considéré comme telle. B) Multiplicité de culture?Toutefois, nous pouvons aussi nous interroger sur cette richesse de la culture.

Ainsi la question est: avoir uneculture est-ce une « chance » ou un « malheur »? Aussi c'est pourquoi analyser le fait d'avoir deux cultures nousmet sur une voie de réponse; ce qui est le cas pour beaucoup d'immigrés.

En effet, en ayant deux culturesdifférentes de l'un et de l'autre, on peut avoir une impression de ne pas se sentir chez soi, une sensation de non-appartenance à une d'entre elle.

Aller d'un pays à un autre correspondrait au changement de culture de coutumes,ainsi pour ces personnes cela prend du temps pour se réhabituer à la mentalité, aux coutumes, aux pensées, auxmanières qui sont tellement différentes.

Cela demande alors un effort, de la volonté, et une obligation de s'adapter ,ce qui renvoi au fardeau.

Mais une double culture permet aussi d'acquérir une ouverture d'esprit que d'autres n'ontpas, de voir les choses avec plus de recul, et d'avoir un état d'esprit plus développé.

Connaître différentes culturesest alors un fardeau mais en même temps enrichissant. Transition: Nous pouvons dire alors que l'homme est héritier d'un patrimoine historique qui peut être instructif etpeut être amélioré si l'on se donne les moyens.

Ainsi, d'après Rémy de Gourmont: « Savoir ce que tout le mondesait, c'est ne rien savoir.

Le savoir commence là où commence ce que le monde ignore.

» Effectivement, se donnerles moyens pour s'instruire ne serait pas une mission primaire? III L'impossibilité de se libérer de ce que l'on est et évolution humaine?A) L'impossibilité de se distinguer objectivement de la cultureSi l'instruction s'avère évidemment meilleure, alors instruire apparaît comme un objectif prioritaire.

Alors est ce quel'évolution de l'homme lui permet de se libérer de sa culture? La nature, stade brut, originaire, animal de l'humain,doit être dépassée par la transmission des savoirs au plus grand nombre.

Diderot définit ainsi le projet de lamonumentale Encyclopédie qu'il éditera avec d'Alembert :« Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre ; d'en exposer lesystème général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous ; afinque les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succéderont ; que nos neveuxdevenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux ; et que nous ne pourrions passans avoir bien mérité du genre humain.

»Le patrimoine génétique humain ne détermine aucun homme à parler une langue ou à adopter un mode de vie plutôtqu'un autre.

L'homme ne naît pas achevé; il n'est pas dès la naissance tout ce qu'il doit être: c'est un être endevenir.

On ne naît pas Français ou Persan, cadre ou ouvrier, ni même à proprement parler homme ou femme, on ledevient.

Définir l'homme à partir d'une nature ou d'une essence, n'est pas oublier que ce qu'il y a d'humain en nous ,c'est précisément que nous avons à nous construire dans une histoire.

Alors essayer de se libérer, d'établir unedifférence reviendrait à, jusqu'à aller au terme, ne pas exister. B) Anatomie humaine et culture: évolution biologique et culturelleEn outre, une conception ancienne de la préhistoire présente l'évolution humaine en deux étapes séparées: uneévolution biologique d'abord, marquée en particulier par l'accroissement en taille du cerveau; puis à un certain. »

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