Doit-on ne rien accepter sans preuves ?
Publié le 27/02/2008
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• Qu'est-ce que la preuve ? Selon E. Goblot, Traité de logique, p. 21, c'est « un fait purement intellectuel, ou un ensemble de faits purement intellectuels, qui est la condition suffisante d'un autre fait intellectuel «. Autrement dit, une preuve est une raison logique d'adhérer à une proposition. — D'où « N'accepte rien sans preuve « ne signifierait-il pas que toute acceptation doit être passée sous le joug de l'intelligible logique, et entre autres ne renverrait-il pas à une certaine conception du vrai ? Cf. Goblot : « La vérité est indépendante du caractère, de la volonté, du sentiment, des passions : toutes les conditions de l'idée vraie se trouvent dans les seules idées. « • Peut-on tout prouver ? — La preuve par déduction (par exemple en mathématique) suppose des principes premiers indémontrables (cf. par exemple les axiomes). — La preuve par induction suppose — en aval comme en amont — des données empiriques qui sont objet de constatation mais non de preuve. — Peut-on parler de preuve en morale ? Les jugements de valeur sont certes susceptibles d'une certaine justification, mais sont-ils justifiables de la preuve au sens rigoureux du terme ?
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