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LES DOULEURS PELVIENNES (AU BAS-VENTRE)

Publié le 22/02/2012

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I. LES DOULEURS SONT PÉRIODIQUES, C'EST-À-DIRE RYTHMÉES PAR LES MENSTRUATIONS II. LES DOULEURS NE SONT PAS PÉRIODIQUES, NON RYTHMÉES PAR LES MENSTRUATIONS Les douleurs pelviennes de la femme (on dit parfois communément douleur du « bas ventre ») sont séparées en douleur cycliques, rythmées par les règles et douleurs non cycliques, c'est-à-dire irrégulières. Parmi les douleurs non rythmées par les règles on distingue les douleurs d'apparition récente de celles qui durent depuis longtemps ou récidivent fréquemment, notamment au moment des rapports sexuels. Parmi les douleurs récentes, la présence ou non d'une grossesse est un élément fondamental. Les causes des douleurs sont très diverses, surtout d'origine gynécologique, mais aussi d'origine osseuse, digestive ou urinaire.

« souvent ressenties. 1.

Les douleurs sont déclenchées par les rapports sexuels (dyspareunies) sans douleurs par ailleurs.

• Si ce n'estpas le cas, reportez-vous au paragraphe 2.

a.

Les douleurs sont ressenties dès l'introduction et sont superficielles. - il existe de petites ulcérations arrondies de la muqueuse génitale on pense à un herpès.

- il existe des dépôtsblanchâtres, des pertes vaginales, on pense à une mycose.

- il y a eu une épisiotomie lors d'une grossesseprécédente (incision périvulvaire pour élargir l'orifice) ou une cure de « descente d'organe » ( index , Prolapsus utérin) on pense à des séquelles d'épisiotomie ou de cure de prolapsus.

- il existe des contractions douloureuses duvagin s'opposant à la pénétration, on pense au vaginisme.

b.

Les douleurs sont profondes, il peut s'agir d'une déchirure du col de l'utérus que le gynécologue cherchera au spéculum.

Les autres causes de dyspareuniesprofondes donnent aussi des douleurs en dehors des rapports sexuels (endométriose, syndrome de Master et Allen).c.

Les douleurs dites de « présence » regroupent : - après la ménopause, on suspecte une atrophie du vagin.

- enprésence de leucorrhées, on pense à une vaginite . 2.

Les douleurs ne sont pas déclenchées par les rapports sexuels (ou pas uniquement, les douleurs existent aussi endehors des rapports sexuels).

a.

Il existe des symptômes en faveur d'une atteinte urinaire : brûlures mictionnelles (lorsque l'on va uriner), sang dans les urines (hématurie), douleurs lombaires.

Il peut s'agir d'une tumeur maligne dela vessie, d'une lithiase urinaire.

b.

Il existe des symptômes en faveur d'une atteinte digestive : constipation, douleurs anales, sang rouge dans les selles (rectorragies).

Il peut s'agir d'une thrombose, d'hémorroïdes internes,d'une fistule anale, d'une tumeur maligne rectale.

c.

Il existe des symptômes en faveur d'une atteinte rhumatologique : douleurs à la mobilisation de la colonne vertébrale, du bassin, à la pression des articulations sacro-iliaques, des vertèbres.

Il existe des anomalies des radiographies osseuses.

Il peut s'agir d'une spondylarthriteankylosante, d'une pathologie des vertèbres lombosacrées : arthrose, ou spondylodiscite (infection),dégénérescence d'un disque intervertébral.

d.

Il n'existe pas de symptômes en faveur d'une pathologie urologique, digestive ou rhumatologique.

- les douleurs ont fait suite à des accouchements traumatiques (trop longs ou troprapides ), elles sont augmentées lors des efforts, et lors des rapports sexuels (douleurs profondes qui durentplusieurs heures).

L'examen par le gynécologue retrouve une grande mobilité du col de l'utérus et la pression encertains points entraîne la même douleur que lors des rapports sexuels, on pense alors à un syndrome de Masters etAllen ou de malposition utérine.

- les douleurs ont fait suite à une salpingite aiguë, l'examen du gynécologueretrouve une douleur à la mobilisation de l'utérus.

On pense à une salpingite chronique à germes « banaux »(gonocoque, chlamydia par exemple).

- les douleurs font suite à une tuberculose pulmonaire ou bien la femmemalade est d'origine immigrée, est très amaigrie et fatiguée, on pense alors à une salpingite tuberculeuse.

- il existeassociée aux douleurs une « descente d'organe », mieux vue par le médecin lors des efforts de poussée.

Il s'agitprobablement de douleurs liées à un prolapsus utérin.

- le toucher vaginal du gynécologue palpe un gros utérus,bosselé, sensible.

Les douleurs sont probablement liées à des fibromes de l'utérus.

- l'examen du gynécologue estparfaitement normal, il n'y a pas eu de salpingite, d'accouchements traumatiques ou d'autres antécédentsparticuliers ayant précédé les douleurs.

Ces douleurs sont très anciennes et tous les examens complémentaires déjàpratiqués sont normaux : il s'agit alors probablement de douleurs pelviennes liées à des problèmes psychologiques :stress, angoisse, névrose hystérique ou autre.. »

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