A-t-on le droit de se contredire ?
Publié le 30/01/2004
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Lorsque l’on formule un jugement, on s’efforce de ne pas faire état de contradictions. Entendons par là que nous ne souhaitons pas faire une relation entre l’affirmation et la négation d’un même élément de connaissance. L’effort s’exprime à deux niveaux : ne pas contredire l’opinion commune, et ne pas se contredire. Mais, dans les deux situations, le rapport à la vérité est différent. Le jugement, structuré par une dialectique (il n’existe pas d’idée sans son contraire), est enclin à la contradiction, consciemment comme inconsciemment, par erreur ou volontairement. Face à l’opinion publique, la contradiction place à la marge, elle isole. Mais dans une logique personnelle, dans le développement d’une seule et même pensée, n’a-t-on pas le droit de se contredire ? Si dans un cadre logique strictement rationnel, la contradiction est un écueil à éviter, autrement formulée la contradiction n’est-elle pas souhaitable ? Se contredire, serait-ce la preuve d’une infinie liberté ?
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